Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Comment nos sociétés traitent-elles les drogues et la dépendance ? En interdisant purement et simplement les produits psychotropes, au nom d'un moralisme...
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Comment nos sociétés traitent-elles les drogues et la dépendance ? En interdisant purement et simplement les produits psychotropes, au nom d'un moralisme implacable, elles ont abandonné ceux qui en sont devenus dépendants, les condamnant à l'oubli, à la mort. En France, il a fallu attendre 1994 pour que des programmes de substitution à l'héroïne soient mis en place. Combien sont morts d'overdose entre-temps ? Oui, qu'avons-nous fait des drogues ? Un chamane invité aux États-Unis posait la même question, en affirmant : "La première plante que vous avez volée aux chamanes, c'est le tabac. Et voyez où vous en êtes, avec le tabac. La deuxième plante que vous avez volée aux chamanes, c'est la coca. Regardez dans quel état sont vos enfants. Si vous nous prenez l'ayahuasca, vous allez devenir tous fous. Cela ne sert à rien, si vous prenez les plantes sans connaître leur usage." Alors qu'en d'autres sociétés, anciennes ou étrangères, la drogue est intégrée à un rituel social, collectif, nous avons un rapport individuel avec la drogue. Alors que d'autres cherchent une expérience, nous recherchons une sensation, nous espérons atteindre un "bien-être" illusoire. Alors que la drogue est seulement un moyen pour eux, nous en avons fait une fin en soi. II est grand temps de comprendre ce que nous avons fait des drogues pour savoir ce que nous voulons en faire, pour mieux soigner celles et ceux qui, jour après jour, continuent d'en être dépendants malgré eux.