Il y a toute sorte de prison, celles où l’on s’enferme soi-même et l’autre, comme punition. Quoique, à bien y penser s’enfermer soi-même équivaut à une autopunition. Mais laissons-là ces digressions pour passer au livre.
La 4ème de couverture résume ce livre, aussi mettrai-je plus l’accent sur de huis clos jusqu’alors paisible transformé en un maelstrom (n’ayons pas peur des mots) où tout un chacun succombe aux charmes ravageusement dangereux de ce prisonnier très spécial. Les deux hommes, Luigi et Lui, vont s’affronter, trouver et exploser les limites de l’autre
comme deux lions en cage. La parodie n’est jamais très loin, nous sommes en Italie !
Une lecture agréable pour les soirées estivales, mais nous sommes en hiver, je l’ai donc lu d’une traite sous la couette. Comme Rodolfo, je me suis évadée, même si le tragi-comique a trop pris le dessus. Il manque, à ce livre, un petit quelque chose, je suis restée au bord de la piscine (pas grave au vu des températures extérieures !).
A chacun sa prison
Filippo a perdu l'usage de ses jambes à la suite d'un accident : il a été renversé par un chauffard qui n'a pas daigné s'arrêter ; depuis il vit reclus, dans sa résidence (avec piscine!) pour gens fortunés , et surtout dans la carapace anti-émotions qu'il s'est forgée à la suite de cert évènement.
L'arrivée d'un nouveau locataire va bouleverser tout ce qu'il avait réussi à construire, l'obliger à s'intéresser à d'autres que lui, à renouer avec des sentiments tels que l'amour et l'amitié et l'entraîner dans de drôles d'aventures. Passionnant, cela ferait un bon film !