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Dans son premier recueil de poèmes, placé sous le signe de Saturne, Verlaine cultive une mélancolie sombre, retraçant tour à tour ses amours malheureuses et son désarroi. Mais déjà, on entend sa musique si particulière : le vers se disloque, le rythme se rompt. C'est cette petite musique que l'on retrouve trois ans plus tard, en 1869, dans les Fêtes galantes. D'apparence, ces saynètes fantaisistes décrivent les amours libertines et bucoliques inspirées des toiles de Watteau.
Mais sous le vernis de la fête, la mélancolie guette aussi les personnages.