Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Voici le texte qui enchanta Strawinsky et valut à C.-A. Cingria des pages élogieuses dans les mémoires du Maître... Poète chantant un autre poète,...
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Voici le texte qui enchanta Strawinsky et valut à C.-A. Cingria des pages élogieuses dans les mémoires du Maître... Poète chantant un autre poète, Cingria donne libre cours ici à son érudition, son amour des mots, s'immergeant avec délices dans une époque qu'il aima entre toutes. Parmi les innombrables articles, chroniques, notes et correspondances où fourmillent les allusions et les mentions du Moyen Age, trois " massifs " littéraires se détachent nettement, La Reine Berthe (Poche Suisse
n° 115) sur les origines mérovingiennes, La civilisation de Saint-Gall (à paraître ultérieurement) sur la culture et la musique grégorienne, et enfin la monographie sur Pétrarque, dans les Cahiers romands, consacrée à la fin du Moyen Age, c'est-à-dire à une certaine imitation de l'Antiquité considérée par Cingria comme la véritable perte de la mesure romaine et de l'ampleur antique. Avec la Renaissance, c'est donc pour l'auteur très précisément la culture elle-même qui disparaît. Il ne fallait pas être moins que Cingria pour assumer le paradoxe. Pétrarque est suivi d'une notice de Christophe Calame.