Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans les consciences françaises, le crime contre l'humanité est une notion qu'on rattache à la Nation allemande et à son passé nazi. Jamais la France...
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Dans les consciences françaises, le crime contre l'humanité est une notion qu'on rattache à la Nation allemande et à son passé nazi. Jamais la France des Droits de l'homme et de la tradition démocratique n'aurait laissé de tels crimes en son nom ! Et pourtant pour s'en tenir au XXe siècle, qui connaît l'existence des camps de concentration créés en 1939, qui a entendu parler de la répression à Madagascar en 1947, sans parler de l'Algérie avant 1954 ou de la ratonnade du 17 octobre 1961 à Paris ? Ces faits, comme tant d'autres, ne font pas partie de notre histoire officielle et ont été largement escamotés dans notre mémoire collective. Ce livre veut répondre à une interrogation fondamentale sur notre identité française. Si le travail de la mémoire est, depuis 1949, consubstantiel à la démocratie allemande, c'est parce que l'Allemagne a connu une véritable mutation identitaire, ce que la France n'a jamais connu. Depuis quelques années cependant, une mutation s'opère par défaut tandis que tombent un à un les anciens tabous. La liberté de parole retrouvée s'accompagne d'une inflation de témoignages. Plus riche, notre mémoire collective est aussi plus confuse : en détruisant le mythe national, elle entraîne du même coup une perte de sens qui laisse le champ libre aux falsificateurs de toutes sortes. Se pencher sur un tel phénomène, qui englobe l'histoire de France au moins depuis la Révolution, est pour nous un moyen de retrouver un peu de ce sens perdu, et de contribuer à une authentique mémoire républicaine.
Sommaire
AMNESIE, SONDER LA MEMOIRE COLLECTIVE
Y'a bon les colonies
Les camps français, des non-lieux de mémoire
Le cinéma écran
Bleus-Blancs = rouge
AMNISTIE, LES CONTRAINTES DE LA MEMOIRE OFFICIELLE