Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le 22 avril 1860, les 312 électeurs de la commune ont exprimé le désir de voir la Savoie rattachée à la France.
Agriculteurs cultivant de petites...
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Le 22 avril 1860, les 312 électeurs de la commune ont exprimé le désir de voir la Savoie rattachée à la France.
Agriculteurs cultivant de petites parcelles disposées en terrasse, la vie des Orellains semble encore profondément ancrée dans les traditions ancestrales.
La route impériale qui parcourt le bas de la commune offre un semblant d'animation parmi les hameaux traversés. Le chemin de fer Fell, puis le PLM, et surtout la construction de l'usine de Prémont en 1893 vont considérablement modifier la vie et les habitudes des Orellains. Devenus ouvriers paysans, l'existence désormais ponctuée par la sirène de l'usine, les habitants aspirent à une vie plus décente.
Les revenus des carrières de pierres, de lauzes ou d'ardoises alimentent le budget communal. La vente de quelques coupes de bois permet d'entreprendre les travaux indispensables et le désenclavement des hameaux. Avec le XXe siècle arrive l'époque des grands travaux, agrandissement de l'usine, construction du barrage de Bissorte et endiguement des berges de l'Arc. L'apparition de l'électricité et de l'eau dans les maisons sont autant de facteurs de bien-être pour les habitants que de préoccupation pour les élus. Ces bouleversements successifs, accentués par une lente érosion démographique, vont provoquer le début d'une profonde et irrémédiable mutation.
Ce livre, le premier consacré à l'histoire d'Orelle, raconte la destinée d'une petite commune mauriennaise depuis l'annexion jusqu'à la fête du centenaire le 3 juillet 1960. Les archives communales, mémoire inaltérable de la vie locale, associées aux témoignages indispensables des habitants, ont permis d'esquisser la chronique de ces cent années d'histoire que les Orellains, résidents et émigrés, ainsi que tous ceux qui aiment notre belle Maurienne, voudront découvrir.