Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Après les critiques de Heidegger et de Lévinas relatives à l'" ontothéologie ", une relecture de Kant s'impose. L'interprétation dominante a vu dans...
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Après les critiques de Heidegger et de Lévinas relatives à l'" ontothéologie ", une relecture de Kant s'impose. L'interprétation dominante a vu dans la philosophie kantienne la déclaration de la fin de la métaphysique et la prise de distance avec toutes formes d'ontologie et d" ontothéologie ". Inventeur du terme même, Kant considère l'" ontothéologie " comme le fruit suprême de la connaissance humaine et adopte, concernant le rapport entre la métaphysique et la théologie, une position nuancée. Ainsi opère un modèle singulier de métaphysique, capable de porter la raison jusqu'à ses propres " limites confins " (Grenzen) l'ouvrant à ce qui la dépasse. Ce modèle de la " raison aux confins " constituera la clé de voûte de toute la réflexion kantienne concernant la thématique théologique. Il convient donc de relire Kant à la lumière du rapport entre l'ontologie et la théologie, préalable indispensable à la compréhension de sa pensée critique.
Giovanni Ferretti est professeur à l'université de Macerata, membre du conseil directeur du Centre des études philosophiques de Gallarate et président du Centre d'études de philosophies religieuses Luigi Pareyson.