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"Dès la fin des années 1970, le gouvernement espagnol,
encouragé par le Roi Juan-Carlos et la Reine Sophie de Grèce,
voulut doter Madrid d'un musée d'art contemporain qui lui
permette de rivaliser avec Londres, Paris et Berlin. A côté de
la triade Picasso-Miro-Dali, emblématique du Siècle d'argent
espagnol, le musée consacre une belle place à des peintres
comme Antonio Tàpies ou Jorge Oteiza, qui ne quittèrent pas
l'Espagne...
Si tous les Espagnols éprouvent pour ce musée
une affection bien particulière, c'est qu'il incarne aussi, par le
biais de la création artistique, la réconciliation de leur pays
avec lui-même." Patrick de Carolis, Journaliste et écrivain.