J’ai découvert Douglas Kennedy avec son roman "Cet instant-là" que j’ai ADORE. Puis, j’ai lu "Murmurer à l’oreille des femmes" que je n’ai pas du tout apprécié… Cependant, cela ne m’a pas détourné de cet auteur et j’ai choisi "Mirage" dont on nous a tant parlé. Une écriture fluide pour cette histoire d’amour, de mensonges et de trahison qui se lit rapidement.
Au départ, j’ai eu du mal à accrocher, trop guimauve à mon goût, puis c’est devenu plus intéressant une fois le méga secret du mari dévoilé à Robyn. Dès lors, on suit les aventures d’une femme
forte, trahie, blessée, brisée, mais bien trop naïve en ce qui concerne son couple. Je dirais même que le titre "Mirage" lui est approprié.
Des longueurs, des personnages trop caricaturés et des questions sans réponse au bout des 550 pages : pourquoi Paul a trahi sa femme et pourquoi a-t-il cherché à renouer avec certaines personnes pour s’enfuir juste après ? Et pour terminer, une fin qui me laisse perplexe…
La lecture n’a pas été désagréable mais ce roman ne fera pas partie de ceux dont je me souviendrai longtemps… Je ne retiendrai qu’une phrase du livre : "Pouvons-nous réellement connaître la personne qui partage notre vie ?".
Ca pourrait peut-être faire un film
Mirage, c'est un en fait un road movie au Maroc, des confins de l'Atlas à Essaouira, du souk de Marrakech à Casablanca par une Américaine à la recherche de son mari volatilisé .
L'écriture est fluide, riche en rebondissements. Mais les rebondissements deviennent répétitifs. L'argent est omniprésent. On retrouve tout le côté américain : l'argent , la réussite, les clichés sur les pays et les préjugés sur les gens.
On se demande bien pourquoi cette femme recherche son mari qui l'a trahie, n'est pas attachant, est egoïste et directif, ... Que de dévouement pour une personne qui n'en vaut pas vraiment la peine.