Les hommes ont peur de la lumière

Par : Douglas Kennedy
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  • Nombre de pages320
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-266-33658-1
  • EAN9782266336581
  • Date de parution01/06/2023
  • CollectionPocket
  • ÉditeurPocket
  • TraducteurChloé Royer

Résumé

Direction Los Angeles et une Amérique rongée par la crise... Le bouleversant portrait d'un homme bien, piégé par la violence. Brendan, la cinquantaine fourbue, est chauffeur Uber à Los Angeles. Une course, deux courses, trois courses... Sa matinée s'enchaîne, sans joie, quand cette gentille dame lui renvoie son premier sourire de la journée. Direction une clinique pratiquant l'avortement, où sa cliente travaille comme bénévole.
Mais arrivés sur place, le bâtiment s'enflamme. Les voilà lancés dans une course-poursuite impitoyable à travers la cité des anges, où certains " pro-vie " ont manifestement un peu trop tendance à souhaiter les voir morts... Parce qu'il faut, parfois, sortir de l'ombre. Et braver la lumière...
Direction Los Angeles et une Amérique rongée par la crise... Le bouleversant portrait d'un homme bien, piégé par la violence. Brendan, la cinquantaine fourbue, est chauffeur Uber à Los Angeles. Une course, deux courses, trois courses... Sa matinée s'enchaîne, sans joie, quand cette gentille dame lui renvoie son premier sourire de la journée. Direction une clinique pratiquant l'avortement, où sa cliente travaille comme bénévole.
Mais arrivés sur place, le bâtiment s'enflamme. Les voilà lancés dans une course-poursuite impitoyable à travers la cité des anges, où certains " pro-vie " ont manifestement un peu trop tendance à souhaiter les voir morts... Parce qu'il faut, parfois, sortir de l'ombre. Et braver la lumière...

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4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Une société américaine malade de ses antagonismes de plus en plus radicalisés
Reconverti chauffeur Uber à Los Angeles après un licenciement, Brendan doit travailler au moins soixante-dix heures par semaine pour espérer à peine boucler les fins de mois. Un jour qu’il conduit une de ses clientes, Elise, professeur d’université à la retraite, à la clinique où l’attend une de ces femmes en détresse qu’elle aide à avorter, l’établissement est la cible d’un attentat perpétré par une organisation intégriste pro-vie, dont, en l’occurrence, font partie son épouse et son ami d’enfance devenu prêtre. Dans la vie de Brendan, cet évènement fait figure de point de bascule irréversible. Lui qui, sans se poser de questions, s’était jusqu’ici toujours conformé aux attentes sociales, embrassant, en dépit de ses aspirations réelles, la carrière choisie pour lui par son père ; épousant, sans passion, une femme elle aussi idéale selon l’opinion paternelle, se réveille soudain d’un rêve américain devenu cauchemar. Comment a-t-il pu se retrouver prisonnier d’un système à ce point déshumanisé et asservissant, trimant misérablement à la merci d’une technologie numérique bâtie de façon orwellienne sur les seuls commentaires et dénonciations de ses utilisateurs ? Comment sa femme, au terme de déceptions et de souffrances accumulées, s’est-elle transformée en « version chrétienne des talibans », s’engageant fanatiquement dans cette nouvelle guerre de Sécession que, pour reprendre les termes de l’auteur, l’avortement est en train de déclencher aux Etats-Unis, médecins et cliniques se retrouvant au coeur d’une véritable lutte armée ? Au travers de cet homme ordinaire et sans histoires, amené à s’interroger avec inquiétude sur la direction que prend son pays, Douglas Kennedy nous bombarde de questions d’une actualité brûlante. Affrontements autour de l’avortement, viol et violences faites aux femmes, mais aussi manipulation de l’opinion par des puissants à qui l’argent permet de se placer au-dessus des lois : cette histoire terriblement sombre dénonce une société américaine malade de ses antagonismes de plus en plus radicalisés, où « le moindre désaccord se règle à coups de revolver », où « le mâle blanc qui sent ses privilèges lui échapper ne reculera devant rien pour garder le pouvoir », et que « ces salopards » qui « ne se plient à aucune règle » et qui « piétinent les droits des femmes, les minorités, les immigrés, les personnes LGBT » transforment petit à petit « en république bananière entièrement contrôlée par une élite d’ultrariches. » Et dans ce thriller haletant s’achevant dans un emballement rocambolesque, c’est cette peinture, vibrante d’impuissance, de colère et de désarroi, d’une Amérique rendue au bord de l’implosion par la violence et l’extrémisme d’oppositions radicalisées, qui donne tout son sel à cette lecture.
Reconverti chauffeur Uber à Los Angeles après un licenciement, Brendan doit travailler au moins soixante-dix heures par semaine pour espérer à peine boucler les fins de mois. Un jour qu’il conduit une de ses clientes, Elise, professeur d’université à la retraite, à la clinique où l’attend une de ces femmes en détresse qu’elle aide à avorter, l’établissement est la cible d’un attentat perpétré par une organisation intégriste pro-vie, dont, en l’occurrence, font partie son épouse et son ami d’enfance devenu prêtre. Dans la vie de Brendan, cet évènement fait figure de point de bascule irréversible. Lui qui, sans se poser de questions, s’était jusqu’ici toujours conformé aux attentes sociales, embrassant, en dépit de ses aspirations réelles, la carrière choisie pour lui par son père ; épousant, sans passion, une femme elle aussi idéale selon l’opinion paternelle, se réveille soudain d’un rêve américain devenu cauchemar. Comment a-t-il pu se retrouver prisonnier d’un système à ce point déshumanisé et asservissant, trimant misérablement à la merci d’une technologie numérique bâtie de façon orwellienne sur les seuls commentaires et dénonciations de ses utilisateurs ? Comment sa femme, au terme de déceptions et de souffrances accumulées, s’est-elle transformée en « version chrétienne des talibans », s’engageant fanatiquement dans cette nouvelle guerre de Sécession que, pour reprendre les termes de l’auteur, l’avortement est en train de déclencher aux Etats-Unis, médecins et cliniques se retrouvant au coeur d’une véritable lutte armée ? Au travers de cet homme ordinaire et sans histoires, amené à s’interroger avec inquiétude sur la direction que prend son pays, Douglas Kennedy nous bombarde de questions d’une actualité brûlante. Affrontements autour de l’avortement, viol et violences faites aux femmes, mais aussi manipulation de l’opinion par des puissants à qui l’argent permet de se placer au-dessus des lois : cette histoire terriblement sombre dénonce une société américaine malade de ses antagonismes de plus en plus radicalisés, où « le moindre désaccord se règle à coups de revolver », où « le mâle blanc qui sent ses privilèges lui échapper ne reculera devant rien pour garder le pouvoir », et que « ces salopards » qui « ne se plient à aucune règle » et qui « piétinent les droits des femmes, les minorités, les immigrés, les personnes LGBT » transforment petit à petit « en république bananière entièrement contrôlée par une élite d’ultrariches. » Et dans ce thriller haletant s’achevant dans un emballement rocambolesque, c’est cette peinture, vibrante d’impuissance, de colère et de désarroi, d’une Amérique rendue au bord de l’implosion par la violence et l’extrémisme d’oppositions radicalisées, qui donne tout son sel à cette lecture.
Douglas Kennedy

Le célèbre écrivain new-Yorkais, Douglas Kennedy, s’est fait connaître dans le monde entier grâce à des œuvres romanesques de grande envergure. Ses livres ont reçu de nombreuses récompenses et fait l’objet d’adaptations cinématographiques lui ayant ouvert le cœur du grand public. Mais le parcours de cet écrivain n’a pas toujours été auréolé de succès. Retour sur la vie et l’itinéraire d’un auteur immensément talentueux.


Douglas Kennedy, écrivain à la conquête de sa plume


Né en 1955 à New York dans une famille aisée, le jeune Douglas suit des études à la Collegiate School. Après un saut d’un an à Dublin pour achever sa formation, il revient dans son pays natal. Il occupe le poste de régisseur dans divers théâtres de Broadway, alors centre névralgique de la scène new-yorkaise. En 1977, tandis qu’il rend visite à des amis en Irlande, il décide d’y rester définitivement.

À Dublin, il crée une compagnie théâtrale, puis administre la section expérimentale du National Theatre of Ireland de 1978 à 1983. Cette période sera le terreau créatif qui lui insuffle, plus forte que jamais, l’envie d’écrire. Ses responsabilités l’occupent toute la journée, c’est donc durant la nuit qu’il laisse libre cours à sa passion dévorante pour l’écriture. Douglas Kennedy compose d’abord des pièces de théâtre radiophoniques diffusées en Angleterre, en Irlande ainsi qu’en Australie.

Dès 1983, il comprend que sa vie sera consacrée à la littérature, ou ne sera pas. Ainsi, il quitte le théâtre national d’Irlande, et, en parallèle de ses créations théâtrales, est journaliste indépendant pour l’Irish Times. Il y travaille régulièrement de 1984 à 1986, année où l’on joue sa première pièce destinée à la scène. C’est un fiasco en règle, qui lui vaut même de ne plus écrire pour le grand quotidien irlandais. Mais Douglas Kennedy a la peau dure et n’est pas de ceux qui abandonnent au premier échec...


Le déménagement à Londres et l’heure de la reconnaissance


Nous sommes en 1988, l’auteur vit à présent à Londres, où il se consacre pleinement à l’écriture de son premier livre. Ce récit de voyage intitulé « Au-delà des pyramides » lui vaut d’être édité et bien reçu par la critique littéraire. Il en ira de même pour les deux ouvrages édités ensuite. Sa carrière de journaliste freelance s’est, elle aussi, joliment développée. Douglas Kennedy est en train de se faire un nom dans le monde des lettres.

1994 marquera un tournant décisif, l’écrivain publie son premier roman « Cul de sac », un thriller percutant qui sera adapté au cinéma en 1997 par le grand Stephan Elliott.

Trois ans plus tard, ce sera au tour du roman « L’Homme qui voulait vivre sa vie » d’impressionner les maisons d’édition et le lectorat. Cet ouvrage brillant traite des aspirations profondes de l’esprit humain, des pièges d’une existence bien rangée et de la possibilité, toujours, de refaire sa vie… Mais à quel prix ? Ces thèmes, redondants dans ses intrigues romanesques, percutent directement l’âme des lecteurs qui en redemandent. Cette création originale sera une réussite littéraire, puisque le livre se hissera parmi les meilleures ventes de l’année. L’adaptation cinématographique, par le français Éric Lartigau, sera un phénomène mondial. L’auteur américain, d’abord boudé par la critique, est soudain courtisé par toutes les maisons d’édition du monde. La carrière de Douglas Kennedy explose enfin.

Lui succède en 1998 le troublant roman « Le Désarroi de Ned Allen », qui connaît lui aussi un succès international. S’ensuivront d’autres bijoux littéraires comme « Une relation dangereuse » en 2003 ou encore « Au pays de Dieu » en 2004, qui seront également très bien accueillis par les critiques.

Le romancier vit aujourd’hui entre Londres, Wisscasset, Berlin et Paris, où il adore pratiquer le français dans lequel il excelle.


Les prix et distinctions des livres de Douglas Kennedy : une généreuse consécration


Le parcours artistique de Douglas Kennedy n’a pas manqué d’obstacles et de rebondissements. L’adversité lui a permis de faire germer un style unique et d’aiguiser une plume irrésistiblement acerbe et ironique. Grâce à son regard piquant sur le monde et sa façon de disséquer tant les rouages de la société que ceux de la psyché humaine, Douglas Kennedy s’impose comme un des plus grands auteurs contemporains.

Le romancier a reçu plusieurs prix lui rendant hommage. Parmi eux, le « WH Smith Thumping Good Read Award » en 1998, pour « L’homme qui voulait vivre sa vie » ou encore le prix littéraire Lucien-Barrière en 2003 pour « Rien ne va plus ».

En 2006, honneur suprême, il est sacré « Chevalier des Arts et des lettres ». Cette distinction française récompense les artistes contribuant au « rayonnement des arts et des lettres dans le monde », rien de moins.

Puis, ultime consécration en 2009, quand le Figaro lui remet un grand prix pour honorer l’ensemble de son œuvre. Aujourd’hui, chaque sortie de livre de D.Kennedy est un événement littéraire qui provoque systématiquement la vente de millions d’exemplaires.


Douglas Kennedy, le parrain des nouveaux auteurs


En tant que grand écrivain, Douglas Kennedy revêt également la casquette de parrain honorifique pour des prix littéraires permettant de mettre en lumière de jeunes auteurs méconnus.

Parmi eux, le Prix VSD RTL du « meilleur thriller étranger » qui récompense entre autres « Notre petit secret » de Roz Nay ou encore « Le Livre des choses cachées » de Francisco Dimitri.

Et vous, quel est le roman de Douglas Kennedy qui vous a bouleversé ?

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