Bertie Wooster, jeune aristocrate londonien, s'est pris de passion pour le banjo. Jeeves, son fidèle majordome, supporte difficilement cette nouvelle lubie et quand, Bertie, chassé par ses voisins mécontents, parle de quitter Londres pour s'installer dans la campagne anglaise, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Jeeves donne son congé à un Bertie mécontent mais plus décidé que jamais à persévérer avec son instrument chéri. Il sollicite son ami de toujours, le baron Chuffnell, cinquième du nom -Chuffy pour les intimes- qui lui procure un logement dans son village de Chuffnell
Regis Pourtant, une fois installé dans son mignon petit cottage, les choses se gâtent pour Bertie. Au château, Chuffy reçoit Mr Stoker et Sir Glossop, deux de ses plus farouches détracteurs. Les rencontrer le met au supplice et la situation dégénère encore lorsqu'il décide d'aider son grand ami à conquérir Pauline Stoker. Le voilà encore une fois embarqué dans une suite d'aventures rocambolesques et de graves périls dont Jeeves, toujours dans les parages, saura le sauver comme d'habitude.
De quiproquos en malentendus, de situations cocasses en dangereux périls, P.G. WODEHOUSE balade son inénarrable duo dans une campagne anglaise bien loin d'être bucolique. Loin de Londres, Bertie n'en est pas plus calme pour autant! Aux prises avec un milliardaire américain qui le séquestre pour qu'il épouse sa fille, un aliéniste réputé qui détruit sa réputation d'homme du monde, un nouveau majordome fou et armé, un gendarme et un policier trop zélés, etc., etc., Bertie, qui a le chic pour empirer les choses dès qu'il se mêle de les arranger, devra payer de sa personne et renoncer parfois à son petit confort avant que la situation revienne à la normale. Heureusement, Jeeves veille au grain. Calme et réfléchi, il saura encore une fois remettre de l'ordre dans la pagaille ambiante, suscitant l'admiration autour de lui.
Du rire à chaque page, l'humour anglais à son apogée, Merci, Jeeves est un grand moment de lecture, un remède efficace contre la morosité ou la déprime. A tous ceux qui ne connaissent pas encore le tandem Jeeves/Bertie, je ne peux que recommander chaudement de remédier à cette lacune.
Un excellent moment de rire, servie par une jolie plume délicieusement surranée
Dans les années trente, Bertie Wooster, jeune aristocrate britannique, est contraint de déménager chez un ami à la campagne pour s’adonner librement à sa passion du banjo sans gêner ses voisins. Sa situation ne va toutefois pas tarder à devenir très compliquée, au fil d’imbroglios et de quiproquos en chaîne, où il ne devra son salut qu’à l’ingéniosité et au sang-froid de son imperturbable et fidèle majordome Jeeves.
Cet épisode des loufoques aventures des aristocratiques personnages wodehousiens n’a pas fait exception : dans la plus pure veine de l’humour britannique de l’auteur, les situations et le style n’ont pas manqué de me faire franchement rire à plusieurs reprises. Ne cherchez rien de transcendant dans cette histoire, vous n’y trouverez qu’une accumulation de péripéties toutes aussi improbables les unes que les autres, mais narrées avec un irrésistible sens du comique et une plume au charme délicieusement suranné.
Si vous ne connaissez pas encore les vaudevilles de Wodehouse, ou si vous hésitez entre les nombreux titres de l’auteur, ouvrez celui-ci sans hésiter : un excellent et réjouissant moment vous attend avec cet antidote à la morosité. Cela fait du bien de s’offrir une petite pinte de rire, qui plus est servie par une belle plume.