Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Depuis dix ans, le champ de la communication en Afrique francophone a connu des mutations extraordinaires : éclosion du pluralisme dans le secteur des...
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Depuis dix ans, le champ de la communication en Afrique francophone a connu des mutations extraordinaires : éclosion du pluralisme dans le secteur des médias, implantation des nouvelles technologies de l'information, multiplication des productions cinématographiques et théâtrales, intensification de l'utilisation de la communication dans les projets de développement. L'information emprunte aujourd'hui des voies multiformes qui se développent à côté des espaces de la communication traditionnelle. Ce nouveau paysage est étudié, dans cet ouvrage, à partir de la situation du Burkina Faso et par le biais d'une approche socio-économique de la production et de la consommation des messages d'information. Il s'agit de cerner les modes de fonctionnement et les coûts de production des différents médias, ainsi que d'analyser les investissements consentis par le citoyen burkinabé pour accéder à l'information diffusée par ces canaux. Sur base de données recueillies au cours d'une vaste enquête de terrain menée dans cinq villes du Burkina Faso, en 1999 et 2000, les auteurs étudient tour à tour la presse écrite, la radio, la télévision, le cinéma, le théâtre, la communication traditionnelle, les outils de communication de proximité et les technologies de l'information en tant que structures de production et de diffusion des messages, participant à un marché global et dessinant les contours d'une socio-économie de l'information. Ainsi, ils proposent des éléments d'analyse susceptibles de contribuer à la définition d'une politique nationale cohérente et pertinente en matière de communication sociale, pour ce pays et pour d'autres pays africains.
Sommaire
L'ENTREPRISE MEDIATIQUE AU BURKINA FASO : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
La presse écrite : une structuration difficile
La radio : diversité et spontanéité
La télévision : un monopole de fait
L'ACCES A L'INFORMATION : RECEPTION ET CONSOMMATION
Les publics de la presse écrite
Les publics de la radiodiffusion
Les publics et la consommation télévisuelle
Les publics et leurs canaux d'information préférés
LES AUTRES MOYENS ET LIEUX DE COMMUNICATION
Le cinéma : le favori des jeunes
Le théâtre : au service de l'information et de la sensibilisation
Les réseaux de communication traditionnels : d'autres espaces publics
Les outils de communication de proximité : sensibilisation et formation
Les technologies de l'information et de la communication : la voix de demain ?
Serge Théophile Balima est Maître de conférences au département de Communication et Journalisme de l'Université de Ouagadougou et directeur du CERAM (Centre d'expertise et de recherche africain sur les médias et la communication). Ancien ministre de la Communication et ancien Ambassadeur du Burkina Faso à Paris, il a également été directeur de la Télévision nationale du Burkina. Marie-Soleil Frère est fonctionnaire internationale et chargée de cours à l'Université Libre de Bruxelles. Spécialiste des médias d'Afrique francophone, elle a été, de 1997 à 2000, maître assistant à l'Université de Ouagadougou, au titre de la coopération belge. Elle a publié " Presse et Démocratie en Afrique francophone : Les mots et les maux de la transition au Bénin et au Niger " (2000).