Biographie d'Amélie André-Gedalge
Amélie Gedalge (1865-1931) Pionnière en de nombreux domaines, Amélie Gedalge, née d'Obigny de Ferrière, en 1865, a consacré sa vie à la musique, à la théosophie et à la franc-maçonnerie. Elève au Conservatoire National de Musique de Paris, elle reçoit un premier prix d'Harmonie à 19 ans. Elle devient professeur au Conservatoire de Paris où elle rencontre le compositeur André Gedalge, avec lequel elle se marie en 1887.
Libre penseur, elle dénonce l'égoïsme et l'intolérance comme erreurs fondamentales de l'humanité qu'il faut combattre avec acharnement. Le respect de la liberté d'autrui étant le garant de la liberté de chacun. Amélie Gedalge croit en la franc-maçonnerie mixte. Elle pense que l'homme et la femme sont égaux face au symbolisme. En 1899, sa candidature à l'initiation sera rejetée par le Conseil de l'Ordre du Grand Orient de France, obédience qui n'initiait pas de femmes à cette époque initiée à la loge N°l de l'obédience mixte du Droit Humain en 1907, elle en devient rapidement une cheville ouvrière.
Durant vingt-cinq ans, elle s'investit dans l'approfondissement des symboles maçonniques et publie des articles dans des revues spécialisées notamment le Symbolisme et le Bulletin mensuel du Droit Humain. Très active, elle fait fréquemment des conférences sur la musique et la franc-maçonnerie. Au début des années 1920, elle est la première femme à publier des manuels d'apprenti et de compagnon. Manuel interprétatif du symbolisme 1er degré Symbolique - grade d'apprenti et 2e degré Symbolique - grade de compagnon.
Celui de maître, qu'elle a écrit, a malheureusement disparu. Déployant une activité considérable, doublée d'une culture encyclopédique, Amélie Gedalge a fait de nombreuses publications. Cette femme d'exception décède un livre entre les mains, en 1931.