Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il est peu de pages sur la peinture de Cézanne (sur la peinture tout court, peut-être) plus denses et plus justes que cet ensemble de lettres et fragments...
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Résumé
Il est peu de pages sur la peinture de Cézanne (sur la peinture tout court, peut-être) plus denses et plus justes que cet ensemble de lettres et fragments de lettres adressées par Rilke à sa femme, le sculpteur Clara Westhoff, entre le 3 juin et le 4 novembre 1907, autour de la première rétrospective parisienne du peintre d'Aix.
Rien d'étonnant à cela. Au moment où Rilke devait faire accepter à Clara que chacun d'entre eux menât son combat de son côté, le plus grand exemple de Cézanne, encore plus radicalement enfermé dans son travail que Rodin, leur maître à tous deux, venait à point légitimer ce choix. Plus profondément, en ce moment de sa vie où le poète commencer à s'affermir, en cette année de 1907 dont l'été lui avait donné nombre de poèmes nouveaux, Rilke pouvait voir dans les tableaux de Cézanne le modèle le plus admirable de ces " choses d'art " objectives et " miraculeusement absorbées en elles-mêmes " auxquelles il tendait lui-même ; lui, le poète le plus exposé à voir, comme son Narcisse, sa substance se diluer stérilement dans l'air.
Ce volume constitue la traduction intégrale de l'édition préparée à Insel Verlag par H.W. Petzet en 1983, à partir de celle réalisée sur le vœu et du vivant de Clara Rilke en 1952.