Né à Prague le 3 décembre 1875, Rainer Maria Rilke mène une existence errante et solitaire malgré ses rencontres avec Lou Andreas-Salomé en 1896 et Clara Westhoff, élève de Rodin qu'il épouse en 1901. Secrétaire de Rodin, puis traducteur de Gide, il meurt en Suisse le 29 décembre 1926.
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Notes sur la mélodie des choses et autres textes
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- Nombre de pages73
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.055 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 0,6 cm
- ISBN978-2-07-301365-1
- EAN9782073013651
- Date de parution01/06/2023
- CollectionFolio. 3
- ÉditeurFolio
- TraducteurClaude David
- TraducteurBernard Lortholary
Résumé
"Et nous sommes comme des fruits. Nous sommes suspendus bien haut parmi des branches étrangement entrelacées, et nous sommes livrés à bien des vents. Ce que nous possédons, c'est notre maturité, notre douceur, notre beauté. Mais la force qui les nourrit coule à travers un seul tronc, depuis une raci…
"Et nous sommes comme des fruits. Nous sommes suspendus bien haut parmi des branches étrangement entrelacées, et nous sommes livrés à bien des vents. Ce que nous possédons, c'est notre maturité, notre douceur, notre beauté. Mais la force qui les nourrit coule à travers un seul tronc, depuis une racine qui a fini par s'étendre sur des mondes entiers. Et, si nous voulons témoigner de sa puissance, chacun de nous doit vouloir l'utiliser dans le sens qui est le plus propre à sa solitude.
Plus il y a de solitaires, plus solennelle, plus émouvante et plus puissante est leur communauté". Dans cette composition de jeunesse (1898) - ici enrichie de trois textes sur l'art de la même période -, se forment et se dessinent les plus grandes percées de la poétique de Rilke : de ce qui se nommera, dans les Elégies de Duino, "l'Ouvert" et "l'espace intérieur du monde".
Plus il y a de solitaires, plus solennelle, plus émouvante et plus puissante est leur communauté". Dans cette composition de jeunesse (1898) - ici enrichie de trois textes sur l'art de la même période -, se forment et se dessinent les plus grandes percées de la poétique de Rilke : de ce qui se nommera, dans les Elégies de Duino, "l'Ouvert" et "l'espace intérieur du monde".