En cours de chargement...
La redécouverte d'une figure hautement polémique des Lettres argentines. Dans le Buenos Aires des années 1930, le destin d'un homme qui, confronté à l'humiliation, la violence et la misère, cherche une échappatoire dans le rêve et la folie. Portée par une écriture en uppercut, une oeuvre-culte, saluée par Cortazar et Onetti. Employé à la Compagnie sucrière, Erdosain a pris l'habitude de puiser dans la caisse.
Dénoncé, il est sommé de rembourser six cents pesos et sept centimes, et découvre le même jour que sa femme le quitte. Aux abois, il part trouver l'Astrologue, un être aussi mégalo que délirant, qui a pour projet de fonder une société secrète financée par les revenus d'une chaîne de maisons closes. Avec lui, un maquereau mélancolique, un rentier pervers, un pharmacien mystique, un aventurier chercheur d'or, un officier corrompu, un tueur illuminé : sept fous lancés dans une entreprise abracadabrante, sept fous lâchés au coeur des bas-fonds de la ville.
Et Erdosain, en quête d'une raison d'exister, d'un Dieu qui toujours se dérobe.
Les Sept Fous
C’est Dostoïevski qu’on régénère !
Ce livre est un tourbillon. Fait d’angoisses, de crimes et d’errance.
Ce livre est une fièvre sans fin.
C’est le roman d’un homme dont les faiblesses et la déshérence en font le jouet de ses torpeurs, de ses attentes et de ses questionnements.
Dans une Buenos Aires électrique, ténébreuse, fourmillant de lieux peu recommandables, Erdosain, héros désabusé, se lie avec l’Astrologue pour mener à bien une drôle de révolution… Menée par une société secrète tenue par sept fous comme sept mercenaires. Des canailles, de fieffés menteurs, de la violence plein les idées, des mélancoliques et des chercheurs d'or,...
Véritable odyssée nocturne. Navigation interlope. les mots s'entrechoquent, hachurés de nuit et zébrés d'éclairs de stupéfaction, les mots portent un langage fait d'actions impénétrables et de sentiments fiévreux.
Visionnaire, parfois, quant à la condition humaine, quant à la direction que prend l'humanité. Puisque dieu est mort, l'argent devient modèle, puisque dieu est mort, les hommes courent, aveugles et aveuglés, dans les rues sinistrées de leur conscience. Des morales délitées peut-il naître un monde meilleur ?
Vif et sanguin, un grand livre !