Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'écrivain Colette est décédée en 1954, il y aura 5o ans en août 2004. Une maison, dit Colette, même lorsqu'elle est petite, ne s'aménage ni ne...
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L'écrivain Colette est décédée en 1954, il y aura 5o ans en août 2004. Une maison, dit Colette, même lorsqu'elle est petite, ne s'aménage ni ne nous adopte dans la huitaine qui suit l'échange des signatures. Colette a laissé des quartiers de son âme dans chacune de ses demeures et de ses jardins. Pour Colette, une maison est beaucoup plus qu'une maison, on ne se lasse pas de le répéter sous une forme ou sous une autre, de la même manière qu'elle revient sans cesse sur le sujet. On comprend bien vite que la maison est l'hôtesse obligée de l'écrivain et qu'il convient d'établir avec elle un pacte tacite de convivialité et d'amour. Depuis l'appartement sombre de la rue Jacob, Colette, aussi attentive à ses jubilations qu'à ses manques, a pu rêver à la campagne quand elle séjournait à Paris, et à Paris quand elle écrit en Bretagne, en Corrèze ou à La Treille muscate dans la baie de Saint-Tropez. Les maisons et les jardins témoignent merveilleusement d'un esprit amoureux des poussières et des lumières des lieux.