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Je lis - j'allais dire comme tout le monde - Amélie Nothomb depuis la parution de son premier roman, Hygiène de l'assassin. Je me désole souvent de la voir brader son talent. C'est à mes yeux une telle évidence que la remarque revient souvent et que la succession d'articles (dans Le Soir) ou de notes de blog (Le journal d'un lecteur) écrits sur ses livres et rassemblés ici prend un caractère répétitif.
Une étude complète de l'ouvre - ses vingt-huit livres publiés avec une belle régularité annuelle chez Albin Michel - évacuerait cette question en une seule analyse. Quelques autres aussi, probablement.