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On ne va plus à la rivière on va au lavoir. Dès l’aube le crissement des roues de brouettes, lourdement chargées raisonnait dans les rues. Progressivement un concert de brosses, de battoirs, d’eau agitée, d’éclats de voix, se faisait entendre dans le lavoir. La grande lessive se faisait deux fois par an : au printemps et à l’automne ; périodes où les travaux des champs ne nécessitaient pas la présence des femmes.
A cette époque on ne changeait pas tous les jours de vêtements. La femme qui possédait une armoire à linge bien garnie venait moins souvent au lavoir que celle au trousseau plus modeste. Ainsi les règles d’hygiène par les autorités médicales étaient respectées.