Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Traduire, comme voyager, exige qu'on soit tout yeux, perméable jusqu'à l'illusion de se perdre dans l'objet - mais en allant chercher au fond de soi...
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" Traduire, comme voyager, exige qu'on soit tout yeux, perméable jusqu'à l'illusion de se perdre dans l'objet - mais en allant chercher au fond de soi le visage fantastique du récit. " Qui ne se contente pas de courir le monde mais plante sa tente en quelque terre étrangère, fait l'expérience d'un singulier changement de perspective. Journal d'un an de vie au Maroc et du tourment littéraire qui l'accompagne, Les Larmes du traducteur font des menus événements de la vie, des paysages, des lectures, des rencontres réelles ou rêvées, l'occasion de penser autrement notre histoire et le mouvement qui nous conduit vers l'autre.
Michel Orcel est romancier (Le Sentiment du fer, Grasset), essayiste (Verdi. La vie, le mélodrame, Grasset ; Italie obscure, Belin), et également traducteur et maître de conférences à l'Université.