Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Si l'oeuvre bâtie des bénédictins de la congrégation de Saint-Maur est encore bien présente dans un grand nombre de villes françaises, il n'en est...
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Si l'oeuvre bâtie des bénédictins de la congrégation de Saint-Maur est encore bien présente dans un grand nombre de villes françaises, il n'en est pas de même pour leurs jardins, le plus souvent disparus, alors que les moines avaient développé à l'époque moderne un véritable art en harmonie avec leur idéal de vie contemplative. Quelques-uns de ces jardins créés par les mauristes ont été cependant préservés, par exemple à l'abbaye Notre-Dame d'Évron, dans le Maine ; d'autres ont fait l'objet d'une restitution, comme c'est le cas et de façon remarquable, à l'abbaye Saint-Georges de Boscherville, en Normandie. C'est en s'appuyant, pour l'essentiel, sur les plans, gravures ou dessins d'époque, sans oublier la photographie, que l'auteur évoque pour nous ces jardins qui tenaient alors une grande place dans l'espace monastique. Les jardins mauristes, entre tradition et modernité, devaient avant tout répondre aux diverses nécessités de la vie des moines et suivre en la matière une réglementation précise, les "Règles mauristes du jardinier et fruitier" de 1663, publiées ici. L'esprit du jardin d'abbaye se perpétue aujourd'hui, comme en témoigne l'auteur, moine bénédictin, à partir de deux exemples de jardins monastiques contemporains, Solesmes et Saint-Wandrille.