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D'abord destiné à la troisième partie des Misérables, et originellement intitulé Les Fleurs, ce texte a été retiré du manuscrit, écarté mais non oublié, l'auteur souhaitant le réserver pour un autre projet, "mon travail sur L'âme", note-t-il. Preuve que ces pages, venues du roman de 1862, portées par les silhouettes difformes des voleurs et des escarpes, se détachent et regardent vers un autre horizon ; elles désignent un plan supérieur, idéal, spirituel et métaphysique, auquel Hugo entendait sans doute consacrer les dimensions d'un livre.
Retenons simplement l'impératif qui s'en dégage : scruter le fond de l'âme. Et pour ce faire, procéder par degrés, aller du fini à l'infini, de l'immanent au transcendant. Henri Scepi.
"L'absolu est-il un rêve ? non."
Une seule, une sublime idée frappée sur 50 pages, dans une variation, un harcèlement éblouissant. Ce texte est parfait, chaque phrase est un emblème. Poésie en prose bouleversante sur la fange et l'éclat de l'âme humaine.
Amoureux ou curieux d'Hugo, cet opuscule est un immanquable !