Colmar, Alsace, novembre 1924. Liesel est première main (l’équivalent de contremaître) dans l’atelier de couture de Mme Erna Weiss. Un matin, alors qu’elle tente de fuir les assiduités du commis, un incendie se déclare dans l’arrière-boutique. Elle court au premier étage, afin de mettre en sécurité, la robe qu’elle crée secrètement. Hélas, elle se retrouve prisonnière des flammes. Elle est sauvée par un pompier volontaire, Heinrich Keller. Elle ne sait pas que cette rencontre constitue les prémices des malheurs qui vont s’abattre sur elle.
Un jour, Liesel croise Heinrich
par hasard. Elle apprend qu’il est marié et a un fils de trois ans. Aussi, tous les deux luttent contre l’attirance qui les pousse l’un vers l’autre. Même s’il n’est pas heureux, le jeune homme ne peut pas divorcer. En effet, alors qu’elle ne s’occupe pas de son fils et le rejette depuis sa naissance, qui s’est très mal déroulée, Suzelle Keller le prend en otage. J’ai eu mal pour le petit Hansel qui cherche désespérément l’amour maternel et n’a que des rebuffades en réponse. Paradoxalement, sa mère menace son époux de partir avec le petit. Si Heinrich la quittait, il ne reverrait plus Hansel. Cela peut paraître paradoxal, mais je sais que c’est, parfois, une réalité : j’ai été cette enfant.
Liesel est mêlée au désir de nuire de Suzelle. Cette dernière, aidée de ses parents, met en place une terrible machination, destinée à détruire la vie de la jeune couturière. Cette dernière ne peut pas lutter. La famille Frischer qui s’acharne sur elle possède de l’argent et des relations qui lui permettent de manipuler les institutions et l’opinion publique. Le destin prometteur de Liesel est brisé et ce sont de terribles épreuves qu’elle doit affronter. Elle n’est pas armée pour y faire face, cependant elle montre un courage immense. La vengeance dont elle est l’objet ne semble pas avoir de fin. Nous comprenons que le mal est profond et qu’il remonte à des faits anciens. Liesel n’est qu’un instrument pour ses détracteurs qui l’utilisent pour atteindre d’autres personnes.
A travers l’histoire de cette jeune fille admirable, Marie-Bernadette Dupuy montre que la solidarité féminine s’exprime dans les moments les plus difficiles. Elle décrit, également, de quelle manière la discrimination sociale aveugle les jugements et que l’argent et la classe sociale donnent un pouvoir contre lequel il est difficile de se battre. Quand on le possède, il est aisé de détruire des réputations et d’acheter des mensonges qui conduisent à des drames. La vérité, peut-elle éclore dans un climat de corruption ? Quels sont ces secrets qui pèsent sur Liesel ? Elle-même ne le sait pas. Malheureusement, la parole ne se libère pas et c’est notre héroïne qui en subit les répercussions tragiques. Très attachée à elle, je tentais de comprendre pour quelle raison, ceux qui savaient ne parlaient pas.
L’histoire se déroule au milieu des années 1920, en Alsace, qui est une région très marquée par la Première Guerre mondiale. L’auteure dépeint le déchirement cruel imposé à la population, pendant ces années terribles de combat. Un épisode, qui relate les ordres insoutenables reçus par les soldats alsaciens, m’a bouleversée.
Enfin, tout au long du livre, je me suis questionnée au sujet d’une femme, prénommée Chris. Cette jeune femme a soutenu Liesel, à de nombreuses reprises, sans jamais révéler d’autres informations que son prénom. Qui est-elle ? La réponse n’est apportée qu’à la fin.
Comme je l’ai déjà dit, les histoires de Marie-Bernadette Dupuy me parlent directement au cœur. J’ai eu un coup de cœur pour Les feux de Noël. Lorsque je ne le lisais pas, je ressentais, physiquement, le manque. Je n’avais qu’une hâte, c’était de continuer. Pourtant, j’attisais cette sensation de privation, car je ne voulais pas que ce roman magnifique se termine. Liesel est une héroïne passionnée, qui affronte les épreuves avec panache. Elle plie, mais ne rompt pas.
Une héroïne qui affronte les épreuves avec panache
Colmar, Alsace, novembre 1924. Liesel est première main (l’équivalent de contremaître) dans l’atelier de couture de Mme Erna Weiss. Un matin, alors qu’elle tente de fuir les assiduités du commis, un incendie se déclare dans l’arrière-boutique. Elle court au premier étage, afin de mettre en sécurité, la robe qu’elle crée secrètement. Hélas, elle se retrouve prisonnière des flammes. Elle est sauvée par un pompier volontaire, Heinrich Keller. Elle ne sait pas que cette rencontre constitue les prémices des malheurs qui vont s’abattre sur elle.
Un jour, Liesel croise Heinrich par hasard. Elle apprend qu’il est marié et a un fils de trois ans. Aussi, tous les deux luttent contre l’attirance qui les pousse l’un vers l’autre. Même s’il n’est pas heureux, le jeune homme ne peut pas divorcer. En effet, alors qu’elle ne s’occupe pas de son fils et le rejette depuis sa naissance, qui s’est très mal déroulée, Suzelle Keller le prend en otage. J’ai eu mal pour le petit Hansel qui cherche désespérément l’amour maternel et n’a que des rebuffades en réponse. Paradoxalement, sa mère menace son époux de partir avec le petit. Si Heinrich la quittait, il ne reverrait plus Hansel. Cela peut paraître paradoxal, mais je sais que c’est, parfois, une réalité : j’ai été cette enfant.
Liesel est mêlée au désir de nuire de Suzelle. Cette dernière, aidée de ses parents, met en place une terrible machination, destinée à détruire la vie de la jeune couturière. Cette dernière ne peut pas lutter. La famille Frischer qui s’acharne sur elle possède de l’argent et des relations qui lui permettent de manipuler les institutions et l’opinion publique. Le destin prometteur de Liesel est brisé et ce sont de terribles épreuves qu’elle doit affronter. Elle n’est pas armée pour y faire face, cependant elle montre un courage immense. La vengeance dont elle est l’objet ne semble pas avoir de fin. Nous comprenons que le mal est profond et qu’il remonte à des faits anciens. Liesel n’est qu’un instrument pour ses détracteurs qui l’utilisent pour atteindre d’autres personnes.
A travers l’histoire de cette jeune fille admirable, Marie-Bernadette Dupuy montre que la solidarité féminine s’exprime dans les moments les plus difficiles. Elle décrit, également, de quelle manière la discrimination sociale aveugle les jugements et que l’argent et la classe sociale donnent un pouvoir contre lequel il est difficile de se battre. Quand on le possède, il est aisé de détruire des réputations et d’acheter des mensonges qui conduisent à des drames. La vérité, peut-elle éclore dans un climat de corruption ? Quels sont ces secrets qui pèsent sur Liesel ? Elle-même ne le sait pas. Malheureusement, la parole ne se libère pas et c’est notre héroïne qui en subit les répercussions tragiques. Très attachée à elle, je tentais de comprendre pour quelle raison, ceux qui savaient ne parlaient pas.
L’histoire se déroule au milieu des années 1920, en Alsace, qui est une région très marquée par la Première Guerre mondiale. L’auteure dépeint le déchirement cruel imposé à la population, pendant ces années terribles de combat. Un épisode, qui relate les ordres insoutenables reçus par les soldats alsaciens, m’a bouleversée.
Enfin, tout au long du livre, je me suis questionnée au sujet d’une femme, prénommée Chris. Cette jeune femme a soutenu Liesel, à de nombreuses reprises, sans jamais révéler d’autres informations que son prénom. Qui est-elle ? La réponse n’est apportée qu’à la fin.
Comme je l’ai déjà dit, les histoires de Marie-Bernadette Dupuy me parlent directement au cœur. J’ai eu un coup de cœur pour Les feux de Noël. Lorsque je ne le lisais pas, je ressentais, physiquement, le manque. Je n’avais qu’une hâte, c’était de continuer. Pourtant, j’attisais cette sensation de privation, car je ne voulais pas que ce roman magnifique se termine. Liesel est une héroïne passionnée, qui affronte les épreuves avec panache. Elle plie, mais ne rompt pas.