Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans le cadre des rapports entre l'Eglise et l'Etat en France au XIXe siècle, l'existence des facultés de théologie catholiques instituées en 1808...
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Dans le cadre des rapports entre l'Eglise et l'Etat en France au XIXe siècle, l'existence des facultés de théologie catholiques instituées en 1808 au sein de l'Université impériale sans accord du SAINT-SIEGE, a contraint les gouvernements successifs à d'épineuses négociations avec la Cour de Rome. La nécessité de pourvoir ces établissements d'un statut canonique était admise, mais faisait difficulté la part prépondérante de l'Etat dans les nominations, la collation des grades, la surveillance de l'enseignement. Sachant les réserves grandissantes d'un épiscopat de plus en plus acquis à l'ultramontanisme et peu soucieux de haute culture ecclésiastique, Rome n'eut guère de considération pour un corps professoral tenu pour majoritairement attaché au gallicanisme et qui n'avait pour ainsi dire pas d'étudiants à ses cours, sauf à Paris où la faculté de la Sorbonne exerça sous le Second Empire et aux débuts de la Troisième République, avec la forte personnalité du Doyen Henry Maret, une réelle attraction. La création de facultés libres à partir de 1875 acheva d'affaiblir la position des facultés d'Etat, que le combat anticlérical fit sombrer en 1885, les facultés de théologie protestante se maintenant jusqu'à la Séparation de 1905. L'examen approfondi auquel on a procédé ici, d'après de nombreuses sources inédites, éclaire des aspects peu connus de l'Histoire de l'Université de France au XIXe siècle, du développement des études théologiques dans le clergé, du gallicanisme administratif et politique, de l'action diplomatique du Saint-Siège concernant des points exclus des dispositions concordataires.
Sommaire
Les universités d'Ancien Régime
L'Université impériale
L'Université royale de France sous la Restauration et sous la monarchie de Juillet (1815-1848)