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Dans Clair de lune à Montmartre, entre deux mailles de tricot, le commissaire Léon enquête sur de curieux meurtres, commis à la maison de retraite Le Clair de lune. Mais les p'tits vieux ont la peau dure et la langue trempée dans le vitriol ! Sur un air de Carmen Cru, assaisonné de vacheries, un délire rocambolesque bien épicé. Dans Le Fantôme de Fellini, Jeannot, le patron du Colibri, un croustillant bistrot montmartrois, a gagné un voyage en groupe à Rome.
Notre belle bande de zouaves va s'en donner à coeur joie ! Rose, ancienne pute, ramènera des scouts tous les soirs, Irma, le travelo-ménagère, fantasmera sur un beau gladiateur tandis que le Pin's, un nain camelot, se fera enfermer dans le musée de cire avec Blanche-Neige... Pendant ce temps, le commissaire Léon va trouver des cadavres décapités et tomber amoureux du fantôme de Gelsomina. Rome comme vous ne l'avez jamais vue !
Montmartre mon amour
Deux enquêtes bien différentes pour le commissaire Léon.
Dans la première, des petits vieux tombent comme des mouches. Mais que se passe-t-il donc à la Maison de retraite du Clair de Lune ? Cependant, les pensionnaires restant ne s’en laissent pas compter et une fois la dernière verveine avalée, on peut dire qu’il s’en passe de belles. Le Commissaire Léon verra une alliée de choix en la personne de son auguste mère. Délirant à souhait.
Dans la deuxième enquête, on aurait pu croire que le commissaire allait couler des jours heureux sur un air de Dolce Vita mais que nenni. Les cadavres le poursuivent comme Babelutte, son chien, poursuivrait un mets de choix.
Pas de répit donc pour le commissaire qui devrait mettre son séjour à profit pour arrêter un dangereux tueur.
J’ai replongé dans le quartier de Montmartre avec ses habitants et habitantes hauts en couleur, leur gouaille, leurs us et coutumes, leur vocabulaire châtié (mais quelle poilade).
Pour activer ses petites cellules, rien de tel que de tricoter de « jolies » petites choses pour son chien : paletot (pouak), couverture (beurk), enveloppe de coussin (pitiiiiiiiiiiiiiiié) *toutes les citations entre parenthèses proviennent de ce pauvre Babelutte qui n’en peut plus*
Tous ses héros auraient pu sortir de la plume de ce cher San Antonio qui nous a quittés trop tôt. Je prends toujours autant de plaisir à suivre leurs aventures. L’intrigue est bien ficelée et j’arrive à la solution quasiment en même temps que les enquêteurs (sans passer par la case Tricot).
Alors vous aussi, allez faire un tour à Montmartre, vous y trouverez une belle bande de copains et de quoi boire un bon coup.