Hugo Nhart, après une licence de lettres, quitte la région bordelaise et vient s'installer à Paris en 1970. Il écrit des chansons, interprète ses textes et " fait son Olympia " en 1982. Mais de graves ennuis de santé coupent court à la carrière qui se dessinait. Il crée alors la revue Révélations, dans laquelle, en 1995, il dénonce, preuves à l'appui, les dessous du sidaction 1994. Avec, Pascal Doucet-Bon, journaliste à France 2, il met au jour certains détails qui conduiront à l'arrestation d'un individu plus que louche (éditeur de romans pédophiles, relations avec un groupe fasciste belge...) qui détournait des fonds de l'association Aides. Par ailleurs, il a été le seul journaliste à prouver, dans son livre Diana et Dodi le guet-apens (Carnot 2002), que le chauffeur de la princesse n'était pas l'homme décrit par de nombreux médias. Dans son ouvrage Lions Club, l'enquête interdite (Carnot 2001), il dénonce de graves travers financiers découverts durant le temps de son appartenance au fameux " Club service " et met en évidence ses accointances avec l'église de scientologie. Il poursuit l'enquête sur la disparition de Diana et découvre certains aspects tenus cachés par de hauts responsables, qu'il publie dans Dernière révélations sur la mort de Diana (Page après Page, 2003). Il y accuse nommément un haut responsable du gouvernement, aujourd'hui à la retraite, d'avoir, au moins, fait taire un témoin. Hugo Nhart a notamment collaboré avec VSD, France Soir, Paris Match et France 2 et a également travaillé pour l'hebdomadaire suisse, l'Illustré. Jean-Loup Izambert est diplômé de l'enseignement agricole, puis de l'Ecole Supérieure de Journalisme de Paris, de l'Ecole des Hautes Etudes Sociales et des Hautes Etudes Internationales, il est journaliste depuis plus de 30 ans. Après avoir " fait ses classes " dans la presse régionale, nationale et spécialisée, il s'oriente vers la presse économique où il piste trois années durant dirigeants de grandet financiers, d'abord pour Les Echos, puis pour le mensuel PME Affaires. La curiosité le pousse à sortir des allées du pouvoir pour traquer l'envers du décor. Collaborateur régulier de L'Humanité et de VSD, il met à nu un réseau d'intégristes islamistes recherchés par Interpol et cachés en France sous le statut " réfugié politique ", interviewe en exclusivité Giancarlo Parretti, l'homme d'affaires italien qui s'apprête à racheter la Metro Goldwyn Mayer et dont il devient le confident au fil des années. Il est le premier journaliste à pénétrer, devant la presse russe, au sein de l'Institut NAMI de Moscou, l'un des temples de la recherche pure de la Fédération de Russie et au cœur du complexe industriel gigantesque de Togliattigrad en Sibérie. Il révèle les dessous du plus grand krach boursier d'Europe -3 milliards d'euros !- qui se déroule à Genève dans les années 95 et dans lequel sont impliquées quarante grandes banques européennes, réussissant à interviewer l'homme d'affaires italien Florio Fiorini alors qu'il est emprisonné en Suisse sous haute surveillance (Le Krach des 40 banques, Le Félin 1998). Il dévoile également les premières grandes affaires qui se trament derrière l'image vernissée du groupe Crédit Agricole (Le Crédit Agricole hors la loi ? Carnot, 2001), met à nu le procès truqué des dirigeants du Crédit Lyonnais (Crédit Lyonnais, la mascarade, Carnot, 2002), conduit la première grande enquête d'investigation jamais réalisée sur le système onusien qu'il relate au travers de deux ouvrages successifs (ONU, violations humaines Carnot, 2003 et Faut-il brûler l'ONU ? Le Rocher, 2004).