La misandrie est aussi un fait de société réel, et il faut tout autant la dénoncer. Il ne s’agit pas ici d’une simple sensibilisation ordinaire, il s’agit d’une propagande haineuse envers les hommes, d’une tentative de culpabilisation des hommes (la culpabilisation et la démonisation des hommes est une forme de pouvoir et de contrôle envers les hommes et les garçons). Petit rappel : les hommes y sont dépeints comme des animaux (des prédateurs), ce qui est une méthode connue de déshumanisation que certains groupes intolérants utilisent pour justifier leur haine et les agissements.
Ce sera quoi la prochaine étape si la société (hommes et femmes) ferment les yeux aujourd’hui sur cette intolérance sexiste (typiquement féministe)?
Les hommes aussi peuvent être victime de beaucoup des situations décrites dans cette BD (mais pas toutes, tout comme il y a des situations où seul les hommes sont victimes, dans d’autres domaines). Prendre des cas très rares et isolés (contrairement à ce qu’on prétend), et en faire une généralisation, c’est une forme de haine envers les hommes, qui s’apparente au racisme de ceux et celles qui faisaient des amalgames entre les noirs et certains agissements criminels, par exemple (du profilage inacceptable).
En effet, les noirs ont souvent été victimes d’agissements racistes, et pourtant, je n’ai jamais vu la société accepter qu’une BD qui déshumaniserait les blancs sous forme d’animaux soit banalisée. Même chose pour la violence parentale envers les enfants : je n’ai jamais vu de DB qui déshumanisait les parents sous forme d’animaux (probablement parce que cette violence n’est pas majoritairement perpétrée par les pères, mais plutôt par les mères). Ça ne serait pas acceptable socialement, et le bon sens l’emporte dans ce cas. Mais pour les hommes et les garçons, nous n’avons pas le courage de les défendre contre cette propagande haineuse, d’où la différence de traitement selon que les personnes visées sont des hommes ou des femmes (sexisme féministe).
Dans vingt ans, mettons que la société aura finalement ouvert les yeux sur le sexisme sous-tendant l’idéologie féministe, que dirais les (femmes) féministes si on faisait alors une BD représentant des femmes-féministes sous la forme de crocodiles s’adonnant à de la violence verbale et psychologique envers des hommes et des garçons?
Il faut «oser» s’attaquer au sexisme des femmes (tout comme celui des hommes), et en particulier à ce «néo-sexisme» qu’est le sexisme de type féministe. Le féminisme est devenu une idéologie toute puissante, comme la religion autrefois, avec le même genre d’excès et d’intolérance. Et tout comme la société a fait la guerre au racisme et aux intolérances des religions, il faut que la société, hommes et femmes, fasse la guerre au sexisme des féministes et à la misandrie qu’elles ont engendrée et banalisée.
instructif
Les crocodiles regroupent de nombreuses histoires vécues par des femmes qui se sont fait harceler dans la rue ou à leur travail. Cela va du simple lourdaud vite éloigné par quelques paroles jusqu’au véritable agresseur violent franchement flippant. Les dessins sont simples et sans aucune couleur excepté celle du vert des crocodiles et le résultat est assez percutant. Un phénomène malheureusement trop courant qui est très bien décrypté par cette BD qu’hommes et femmes devraient lire.