Une bande dessinée que l’on voit partout… Je ne peux que remercier les éditions Dupuis et NetGalley pour m’avoir permis de la lire en numérique avec une impatience pour la sortie de la suite. Ce premier tome est percutant, sensible, touchant, l’histoire de Madeleine vous prend aux tripes et vous ne pouvez pas lâcher l’album avant de l’avoir fini. Le travail des détails, des illustrations, des nuances de bleu rendent l’histoire si intense et apportent beaucoup dans la lecture de l’album. Vous l’aurez compris, j’ai eu un beau coup de cœur que ce soit sur l’histoire, le
travail de dessinateur et de coloriste qui la met tellement en valeur. Tout est finement pensé, détaillé et réfléchi.
Petit détour sur la couverture dont la bichromie en nuances de bleu soulignent et mettent en valeur les personnages dans une ambiance où se mêlent méfiance et danger.
Chaque partie de l’histoire est séparée par une page représentant Madeleine et un poème de celle-ci.
On commence avec une petite introduction sur les raisons qui ont poussé Madeleine Riffaud a raconté la vérité pour que tous ceux qui ne sont plus là ne soient pas morts en vain. C’est Raymond Aubrac qui a poussé Madeleine à ne plus se taire et à raconter son histoire, cette bande dessinée est l’occasion de faire passer un message à un nouveau public.
Village de Folies, Somme, août 1931.
Madeleine Riffaud se remémore son enfance de fille d’instituteur et de garçon manqué. Sa vie auprès de son grand-père et la fin de son enfance insouciante. La guerre étant inéluctable, Madeleine apprend à se débrouiller seule (tir, conduite…).
Durant la drôle de guerre, Madeleine ne veut pas s’enfuir face à l’occupant mais qui écoute une enfant ?
Amiens, mai 1941.
Après la mort de son grand-père, Madeleine est envoyée dans un sanatorium pour soigner sa tuberculose. Une douloureuse épreuve l’attend et marquera sa vie à jamais. Amoureuse d’un résistant, Madeleine entre dans un réseau, sans se douter que le sanatorium en est un et cache des juifs et des réfractaires au STO.
A Paris, Madeleine devient une messagère et remet tracts et courriers mais l’étau se resserre dans la capitale de lumière. Tuberculeuse, les parents de Madeleine acceptent qu’elle se fiance à tout juste dix-sept ans.
Pour la résistance, Madeleine est prête à tous les sacrifices même celui de l’amour.
Madeleine saura-t-elle éviter les dangers qui l’attendent ? Retrouvera-t-elle son fiancé ?
A la fin de l’ouvrage, la rencontre de Madeleine et de Jean David Morvan en juin 2018 sous forme de bande dessinée, ses souvenirs et moments importants clôturent ce premier tome qui marquera à jamais ses lecteurs.
Un travail sublime tant l’histoire est percutante par la qualité et la finesse des illustrations.
Une BD à lire et à partager !!!
Cet album nous montre avec beaucoup de réalisme cette période trouble de l'histoire. On découvre la jeunesse de Madeleine Riffaud, son caractère de femme libre, forte, indépendante mais surtout l'engagement de celle ci dans la résistance.
Les tons bleu gris apportent une certaine sérénité qui me rappelle les photos en noir et blanc. Les dessins sont très réalistes et ils nous permettent de percevoir les émotions de Madeleine.
J'ai été entièrement conquise!!