Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Depuis l'époque où les nains venaient y commercer, une rumeur court à propos de trésors cachés à Hurog. Ce que je viens de dénicher peut effectivement...
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Depuis l'époque où les nains venaient y commercer, une rumeur court à propos de trésors cachés à Hurog. Ce que je viens de dénicher peut effectivement passer pour un trésor. Pourtant, cette trouvaille, je m'en serais volontiers dispensé. Ce sont des ossements de dragon. Des anneaux de fer enserrent les pattes et le délicat squelette des ailes. L'ancêtre qui a fait cela est un scélérat car pour poser les anneaux de cette manière lorsque le dragon était en vie, il a fallu traverser la peau et la chair de ses ailes. Hurog était le sanctuaire des dragons. Quand ils ont disparu, les nains ont quitté le domaine eux aussi. Alors on vit la terre d'Hurog péricliter. Elle dépérit de chagrin, racontent les chroniques, et il ne restera que les souvenirs et les armoiries de ma famille pour rappeler au monde quelle avait été sa splendeur. Mon lignage était protecteur de la race des dragons. Nombre de mes ancêtres ont donné leur vie pour défendre leur dernier refuge. Cette noble tâche leur avait été confiée par le premier Grand Roi. Par les dieux, disent même certains écrits. A l'origine, " Hurogmestre " signifiait " gardien des dragons ".