Depuis notre enfance beaucoup de choses changent ou ont changé dans notre vie. La seule chose qui ne changera jamais, c'est notre lien affectif avec le maillot bleu de l'Equipe de France. Nos grands-parents avaient aimé Vignal, Kopa ou Fontaine, nos parents Rocheteau et Platoche, nous Zidane, Deschamps et compagnie. Les plus jeunes admirent aujourd'hui Pogba, Martial, Lloris et Benzema. L'Equipe de France est la seule fidélité à laquelle on ne peut pas échapper parce que les Bleus, c'est nous, parce qu'une Coupe du Monde ou un Euro sans la France est une honte qu'on se transmet de génération en génération, et une grande victoire un trophée imaginaire qu'on saura transmettre.
Pourquoi le maillot frappé du coq gaulois est-il aussi sacré ? Parce qu'il est le lien le plus direct et le plus immédiat avec notre enfance. Les Bleus, c'est nous trace une carte imaginaire de la mémoire footballistique française. Chaque chapitre regroupera les grandes images, les grands gestes mais aussi toutes les choses imperceptibles qui font la mémoire collective : les échecs, les injustices, les histoires qu'on se raconte, les émotions qui nous ont marquées, les buts manqués, les joueurs maudits.
L'ouvrage se veut exhaustif, et parle aussi bien des grands joueurs comme des pires, des grandes victoires comme des pires défaites. Après le triomphal Les Yeux dans les Bleus, voici enfin venir le beau-livre officiel, sous licence FFF, pour revivre la grandiose épopée des Bleus, de Platini à Zidane, de la création de l'équipe de France en 1904 jusqu'à l'Euro 2016. Au-delà de la qualité littéraire des textes de Thibaud Leplat, plusieurs niveaux de lecture sont en outre proposés : encadrés, focus, et une riche iconographie retraçant l'ensemble du parcours footballistique français, des années 1900 à nos jours, avec des documents inédits et une très belle sélection venus des archives de la FFF.
Thèmes : Pêle-mêle, voici les thèmes abordés pour écrire cette drôle de mythologie : la couleur bleu (coq gaulois, maillot…), le brassard de capitaine, le jeu français, le doute (les interminables phases de qualifications), Clairefontaine (ou la forêt de Brocéliande…), Platoche/Zizou, 1998, le Terroir (l'équipe de la Province qui joue à Paris), la télévision (les commentateurs célèbres, les retransmissions épiques "oui Michel ! oui ! "), les villes mythologiques (Solna, Mar del Plata, Séville, Guadalajara, Sofia, Incheon, Knysna…), le drame (et le rachat), l'ennemi héréditaire qui change de forme (Bulgarie, RFA, Italie…), les grands maudits (Vignal, Canto, Ginola, Anelka…), le sélectionneur national (forme sublimée du président de la République), le soldat Chauvin (qui sommeille en chacun de nous)…