Ambassades françaises du XXe siècle - Grand Format

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Fabien Bellat - Ambassades françaises du XXe siècle.
Ce carnet d'architecture propose de découvrir, à travers une sélection de 7 ambassades, l'ambition de la France de se réapproprier son image de marque... Lire la suite
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Résumé

Ce carnet d'architecture propose de découvrir, à travers une sélection de 7 ambassades, l'ambition de la France de se réapproprier son image de marque à l'étranger, pendant l'après-guerre et les Trente glorieuses, grâce aux travaux de grands architectes. Au cours du XXe siècle, face aux transformations de la diplomatie, la France a du réaliser un important rééquipement de ses chancelleries à travers le monde.
Si auparavant la pratique du " bernard-l'hermite " diplomatique avait été la norme (par le phagocytage de bâtiments préexistants), après la Première Guerre mondiale, la France chercha à étendre le nombre de ses installations neuves - le ministère des Affaires étrangères faisant alors appel à des architectes sélectionnés avec soin. Ceux-ci furent souvent des Prix de Rome, mais le ministère se montra plutôt ouvert dans ses choix, employant des architectes certes de formation académique, mais ayant su réinventer leur pratique au crible de la modernité.
Ainsi l'image de marque extérieure de la France évolua peu à peu d'une tradition modernisée entre-deux guerres à l'affirmation d'une signature moderne pendant l'après-guerre et les Trente glorieuses. On retrouve ainsi plusieurs grands noms, dont certains ont déjà fait l'objet de " Carnets d'architectes " : Roger-Henri Expert, Eugène Beaudouin, Georges-Henri Pingusson, Le Corbusier et Guillermo Jullian de La Fuente, le trio Henri Bernard, Guillaume Gillet et Bernard Zehrfuss, ou André Rémondet.
Ces édifices dessinent une autre histoire de la modernité en France, sous l'angle de son institutionnalisation et de sa diffusion internationale. Plus récemment, l'architecture diplomatique a trouvé un nouveau souffle avec les bouleversements de la fin des années 1980, notamment à Berlin avec Christian de Portzamparc, ou Pékin avec une équipe franco-chinoise regroupée autour du cabinet d'Alain Sarfati.
Sommaire : - Essai introductif - Etudes de cas : 1. Belgrade, Roger-Henri Expert, 1928 2. Ottawa, Eugène Beaudouin, 1935 3. Sarrebruck, Georges-Henri Pingusson, 1952 4. Brasilia, Le Corbusier/Guillermo Jullian de la Fuente, 1964-1970 5. Varsovie, Henri Bernard, Guillaume Gillet et Bernard Zehrfuss, 1970 6. Washington, André Remondet, 1975 7. Berlin, Christian de Portzamparc, 1997

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À propos de l'auteur

Biographie de Fabien Bellat

Fabien Bellat est docteur en Histoire de l'art de l'Université Paris X. Il a enseigné en France (Université de Nantes), au Canada (Université du Québec en Outaouais), et en Russie (professeur invité, Université d'Etat de Togliatti). Actuellement il est maître assistant associé et chercheur à l'école d'architecture Paris Val de Seine. Aussi actif dans les milieux muséaux, il a coopéré à l'exposition Le Nôtre au Château de Versailles, et été commissaire d'une exposition sur la ville de Togliatti, présentée en Russie au Musée d'architecture à Moscou et au Palais de la Culture de Togliatti, puis en France à l'école d'architecture Paris Val de Seine.
Il a notamment publié les essais Amériques-URSS Architectures du défi, et Une ville neuve en URSS, Togliatti. Il doit publier prochainement un nouvel essai, Varsovie, résurrection d'une capitale. Ses interventions ont été entre autres données dans les facultés de France (Sorbonne), Russie (Université Lomonossov), Etats-Unis (Princeton University)...

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