Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le terrain de jeu de l'Europe : nulle expression ne pouvait mieux décrire le continent d'aventures nouvelles que représenta, à l'aube de l'alpinisme,...
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Le terrain de jeu de l'Europe : nulle expression ne pouvait mieux décrire le continent d'aventures nouvelles que représenta, à l'aube de l'alpinisme, la conquête des hauts sommets des Alpes. Dans une décennie merveilleuse, de 1854 à 1865, tous les grands sommets alpins se trouvèrent gravis par une pléiade de grimpeurs britanniques. Leslie Stephen (1832-1904) en fut l'un des plus éminents et des plus actifs. Mais Stephen n'était pas qu'un alpiniste : ce fut aussi un grand intellectuel de l'ère victorienne, éditeur du Cornhill Magazine et du monumental Dictionary of National Biography, critique, historien, philosophe... et père de la romancière Virginia Woolf. Ses qualités d'écriture - son goût de l'expression juste, son horreur de l'emphase -, il les a mises dans son livre au service de la montagne, décrivant avec une sensibilité et une justesse rarement atteintes le trésor de sensations nouvelles que représentaient les ascensions de ces pionniers, effectuées dans des conditions matérielles qu'on a peine, de nos jours, à imaginer... Mais sa qualité principale est peut-être son humour tout britannique, ce mélange d'autodérision et d'understatement qui fait du Terrain de jeu de l'Europe un véritable régal. Au même titre qu'Escalades dans les Alpes d'Edward Whymper, Le terrain de jeu de l'Europe demeure l'un des grands classiques de la littérature alpine.