Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le philosophe et le sophiste revendiquent la sagesse (sophia). Ils se ressemblent donc de la même manière - dit Platon - que le chien ressemble au loup....
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 2 octobre
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Résumé
Le philosophe et le sophiste revendiquent la sagesse (sophia). Ils se ressemblent donc de la même manière - dit Platon - que le chien ressemble au loup. La philosophie n'a rien à gagner avec cette assimilation. Voilà pourquoi, après avoir écrit plusieurs dialogues polémiques à l'égard de la sophistique, Platon décide d'être plus radical : seule une analyse en profondeur de l'être et du non-être permettra de tracer la frontière qui sépare de manière définitive le philosophe, " l'homme libre " qui évolue dans la lumière de la vérité, du sophiste, le faussaire qui " s'enfuit dans l'obscurité du non-être ". L'analyse platonicienne aura cependant des conséquences inattendues : l'opposition classique entre l'être et le non-être, systématisée par Parménide, sera réfutée, et le jugement faux trouvera une explication en dehors de l'impossible revendication du non-être. Aristote, fidèle lecteur du Sophiste, trouvera ainsi ouverte la voie qui le conduira vers sa théorie de la prédication multiple de l'être.
Le philosophe et le sophiste revendiquent la sagesse (sophia). Ils se ressemblent donc de la même manière - dit Platon - que le chien ressemble au loup. La philosophie n'a rien à gagner avec cette assimilation. Voilà pourquoi, après avoir écrit plusieurs dialogues polémiques à l'égard de la sophistique, Platon décide d'être plus radical : seule une analyse en profondeur de l'être et du non-être permettra de tracer la frontière qui sépare de manière définitive le philosophe, "l'homme libre" qui évolue dans la lumière de la vérité, du sophiste, le faussaire qui "s'enfuit dans l'obscurité du non-être" . L'analyse platonicienne aura cependant des conséquences inattendues : l'opposition classique entre l'être et le non-être, systématisée par Parménide, sera réfutée, et le jugement faux trouvera une explication en dehors de l'impossible revendication du non-être. Aristote, fidèle lecteur du Sophiste, trouvera ainsi ouverte la voie qui le conduira vers sa théorie de la prédication multiple de l'être.