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Comment un jeune homme "sanctuarisé", dès l'enfance, peut-il devenir le réceptacle de l'injustice et du mal dans leur splendeur répugnante ? Sur l'autel de cette interrogation, s'ouvre le Sanglot des Innocents qui retrace les complaintes douloureuses de ce brillant jeune lycéen, Ouguelé Dofamy, fraîchement débarqué à l'université de Gotoya, capitale inhospitalière de cette République de Soromagnon, le coeur serti d'une envie ardente de devenir un grand cardiologue.
L'esprit bourdonnant de joie, au sommet de son espoir, à l'université, l'injustice et le mal le rejoindront et, impitoyablement, le forceront à se mettre à genoux, les larmes aux yeux. Dans son affaissement intérieur, la réponse à l'interrogation ci-dessus jaillit à son esprit. Au sommet de sa gloriole, souvent, l'homme se remplit de putréfaction sociale, et facilement, devient le plus grand fossoyeur de son prochain et de la société, par l'injustice et le mal qu'il sème autour de lui.
Le Sanglot des Innocents est donc une exhortation de l'auteur, à l'intention de tous, de refuser d'adorer la bête hideuse recroquevillée en chacun, car, à travers celle-ci, la société fleurit continuellement de monstruosités, enfantant régulièrement des êtres-explosifs, frénétiquement prêts à la saccager, la joie au coeur.