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Autrefois terre beaujolaise, le pays de Perreux fut incorporé au Roannais en 1790. Cependant, parler aujourd'hui de " Perreux-en-Beaujolais " n'apparaît pas insolite, même si le qualificatif évoque avant-tout les coteaux prestigieux où mûrit la grappe fameuse. Déjà au XVIIe siècle, Louvet citait Perreux, Notre-Dame et Saint-Vincent-de-Boisset, Parigny comme de " bons pays à bleds et à vignes ". En 1849, le vignoble de Perreux s'étendait sur 547 ha ; il ne cessa de progresser jusqu'au phylloxéra.
Le greffage du gamay sur des plans américains permit alors de renouveler une partie du vignoble détruit. En 1909, on se prit même à espérer que notre " pays " resterait englobé dans l'appellation Beaujolais. Cruelle déconvenue ! L'été 1914 laissait prévoir une excellente récolte lorsque sonna le tocsin et quand commencèrent, avec l'hécatombe des paysans, les plus sanglantes vendanges de notre histoire.
Alors se précipita, inexorablement, le déclin du vignoble...