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Passionnant
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Emouvant
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XXe siècle
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Angleterre
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DORSET
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Vienne
J'ai beaucoup aimé le style et la construction du roman. Elise Landau, devenue vieille, nous raconte son histoire et nous transporte au printemps viennois de 1938, un moment décisif de sa vie.
Même si les feuillets consacrés à Vienne ne sont finalement que peu nombreux par rapport au reste du livre, je trouve qu'ils se révèlent très marquants. Ils permettent de comprendre la vie des bourgeois bohêmes menacés par la montée du nazisme. Mais aussi de mieux cerner la personnalité de l'héroïne, "le bébé de la famille" Landau et l'impact de Tyneford sur elle.
Tout le reste
du roman est consacré à la vie à Tyneford. Je suis totalement d'accord avec le choix du traducteur d'avoir changé le titre original "le Roman dans l'alto" en "Le Manoir de Tyneford" (Les Américains ont d'ailleurs pris la même décision. Le roman s'appelle là-bas The House of Tyneford). En effet, je pense qu'il correspond plus au contenu. Certes, le roman dans l'alto, métaphore de la mémoire familiale et surtout paternelle, constitue un élément essentiel de l'intrigue. Mais le manoir et la ville de Tyneford, lieux de toutes les beautés, de toutes les évolutiions et de tous les bouleversements, m'ont encore plus fascinée.
J'ai beaucoup aimé également les personnages. J'en parlerai peu de peur de trop en révéler mais je trouve que l'écrivaine a su leur donner un aspect attachant et montrer leur évolution. Chacun, même les protagonistes les plus secondaires, est impacté par la Seconde Guerre Mondiale.
Une des autres qualités de cet ouvrage tient à la peinture des moeurs anglaises à cette période. La scène où Elise se travestit en garçon pour l'anniversaire de Kit; l'ignorance d'Elise et de son amie Polly sur le déroulement des relations sexuelles...donnent un aperçu de la vie des "privilégiés" à la fin des années 30.
De même, l'apprentissage du métier de bonne par Elise offre la possibilité de découvrir les règles qui régissent le monde des domestiques.
Bref, vous l'aurez compris: ce roman, tant pour son intrigue bouleversante que pour son style et sa construction, constitue un coup de coeur. Et j'espère vous avoir donné envie de vous plonger dedans.
nostalgie, quand tu nous tiens....
Inspiré d'une histoire vraie, c'est un roman agréable à lire, bien écrit. Toutefois, les ficelles sont un peu grosses. La jeune fille bourgeoise, riche qui devient femme de ménage en Angleterre pour fuir le nazisme et s'éprend du fils de famille. On peut être amené à penser que si la même jeune fille avait été de condition inférieure, son destin n'aurait pas été similaire au sein de la famille aristocratique anglaise.
On retrouve le style (description de la campagne anglaise, la rêverie, la nostalgie..) du précédent livre (jack Rosenblum rêve en anglais) mais sans l'humour britannique.