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Londres, fin des années 1950. Le jour de son anniversaire, le mari de Juliet Montague s’est volatilisé. Ni veuve ni divorcée, elle n’a pas le droit de refaire sa vie selon les règles de la communauté juive à laquelle elle appartient. Elle s’efforce d’assumer le quotidien et d’élever au mieux ses deux enfants, Frieda et Leonard. Un an plus tard, alors qu’elle fête ses 30 ans, Juliet prend une décision insensée : elle s’offre un portrait à son effigie.
C’est le début d’une nouvelle vie. Passionnée de peinture, elle va peu à peu repérer les talents émergents, frayer avec le gotha artistique de la capitale et ouvrir sa propre galerie. Seulement, la jeune femme reste enchaînée. Pour se sentir tout à fait libre, il lui reste un mystère à élucider.
Raté
Les thèmes de ce roman avaient tout pour me plaire, cette femme qui n'est pas maître de son destin à cause de la religion, le conflit entre les enfants, la mère et les grands-parents concernant cette relation à la religion, ces pages autour de la peinture, tout cela aurait pu faire un roman réussi mais je ne trouve pas qu'il le soit. Il est rare que j'ai cette impression mais j'ai trouvé que ce roman n'avait pas d'âme, les personnages m'ont semblé bien creux et j'ai détesté la relation que Juliet établit avec ses enfants, je dois même dire que certaines phrases m'ont choquée, comme celle où elle dit que dès la naissance de son fils, elle sentît qu'il serait toujours son ami (contrairement à sa fille). C'est donc elle par cette pensée qui met sa fille à l'écart. Je n'ai donc pas aimé Juliet (et qu'est-ce que c'est que cette idée d'appeler un personnage Juliet Montague si l'histoire n'a rien à voir avec Roméo et Juliette ?) et même les pages sur l'art m'ont semblé creuses. On ne peut pas traiter de l'art sans un minimum de subtilité. Et puis il y a des phrases que j'ai trouvée maladroites et que j'ai dû relire plusieurs fois pour les comprendre. J'espère que Le manoir de Tyneford que je vais vite commencer ne me laissera pas la même impression.