Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le Conte du Graal est sans doute la première oeuvre de notre littérature que l'on puisse appeler "roman" au sens moderne du terme, parce qu'il associe...
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Le Conte du Graal est sans doute la première oeuvre de notre littérature que l'on puisse appeler "roman" au sens moderne du terme, parce qu'il associe à un espace d'errance une durée vécue. Il fallait pour le percevoir suivre sans a priori la double intrigue du récit, qui assemble les aventures de deux chevaliers, Perceval et Gauvain. La structure de l'histoire de Perceval a été éclairée par la comparaison avec un schéma de conte populaire. Le repérage de motifs narratifs familiers à Chrétien a permis d'ordonner la suite énigmatique des déboires de Gauvain. Ainsi, l'exploration du monde imaginaire du poète amène à proposer une lecture cohérente des deux séries d'aventures. Bien qu'elles s'éloignent délibérément du réel, elles ne sont pas indépendantes des réalités sociales et économiques du XIIe siècle.
Dans l'approche du mythe central qui fait la grandeur de l'oeuvre et lui donne son unité, Paule Le Rider a mis l'accent sur la valeur signifiante de la "Lance qui saigne", indissociable de la vision du Graal.