Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Au " Trou-d'Enfer ", les usines de coutellerie et de papeterie usent le prolétariat dans un vacarme assourdissant. Mais un ouvrier habile et intelligent...
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Au " Trou-d'Enfer ", les usines de coutellerie et de papeterie usent le prolétariat dans un vacarme assourdissant. Mais un ouvrier habile et intelligent peut espérer quitter la fournaise de la vallée pour gagner la ville haute, là où la bourgeoisie coule des jours plus aisés. C'est le cas d'Etienne Lavoute, dit Sept-Epées, fier travailleur qui rêve de s'accomplir loin de la servitude des hauts fourneaux. Mais il doit composer avec l'amour qu'il porte à Tonine, car la jeune papetière n'a, elle, qu'un désir : soulager la misère des prolétaires. La Ville noire est, en 1860, un des premiers romans du XIXe siècle à situer ses personnages et son intrigue au cœur du monde du travail, un quart de siècle avant Germinal, d'Emile Zola.