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Londres, 1918 : la guerre n'en finit pas, les bombardements tétanisent la ville. Solitaire, désargentée et de santé vacillante, Sarah Brown oeuvre sans grande conviction au sein d'un comité de bienfaisance où les ladies de la bonne société dispensent aux pauvres une charité assortie de leçons de morale. La magie va faire irruption dans son morne quotidien lorsqu'une sorcière lui propose de s'installer à La Vie Seule, la curieuse pension dont elle est la tenancière.
Aventures fantastiques et rencontres plus ou moins enchanteresses succéderont à cette installation, qui éclaireront pour quelque temps, à défaut de l'abolir, l'essentielle solitude de Sarah Brown. Mêlant incursions satiriques, politiques et sociales à des considérations sur l'intime, l'espace domestique, les liens sociaux et les relations humaines, La Vie Seule est une délicieuse curiosité littéraire, qui exalte les vertus de l'indépendance et la fonction réparatrice de la magie.
Une écriture envoutante
Il y a des livres qui vont vous apprendre comment vous sentir bien, et il a ceux beaucoup plus rares qui vous laisseront dans un état de joie détendue.
C'est le cas de ce livre écrit par une suffragette , et réédité par les éditions Cambourakis.
Tout y est magie dans ce livre profondément féministe, pas de celle des blockbusters, mais plutôt une atmosphère envoûtante peuplée de personnages résilients et apaisés.