Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Que ferions-nous un beau matin si nous ne réussissions plus à croire à rien ? Vraiment plus en rien. Ni à ce que nous voyons, ni à ce que lisons...
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Que ferions-nous un beau matin si nous ne réussissions plus à croire à rien ? Vraiment plus en rien. Ni à ce que nous voyons, ni à ce que lisons ; pas plus à ce que racontent les gens et les profs. Même nos pensées tourneraient de travers, au point que nous serions presque un autre. Quelle vie bizarre ça donne, une vie qui change tout le temps ! Les adultes auraient peut-être peur, mais nous ? Philibert attrape cette maladie : la vérité se casse en morceaux dans sa tête et dans sa vie. Il fait ce qu'il peut pour se tirer d'affaire. Ça commence mal. Ça commence mal pour tout le monde d'ailleurs : pour lui en classe ; pour Jean-Baptiste à la caserne. Philibert se moque du monde : on le chasse. Ça tourne mieux, bientôt, mais pas comme il aurait pu le penser. Ne voilà-t-il pas qu'on l'envoie passer une après-midi entière avec un drôle de compagnon. Avec un philosophe. Avec un spécialiste de la vérité cassée en morceaux. Tout le monde n'a pas la veine de Philibert, mais tout le monde peut tenter sa chance. Il suffit parfois d'un livre, celui-ci justement ! Pierre-Yves Bourdil sait de quoi il parle, puisqu'il est philosophe. Il trouve qu'on ne manque pas assez de respect à la vérité. Il a commencé à le dire dans l'Histoire du premier mot, parue dans la même collection. Il recommence. Il aimerait écrire toutes sortes d'aventures dont la philosophie serait l'héroïne.