La tauromachie

Robert Dumont

(Préfacier)

,

Marc Thorel

(Postfacier)

,

Patrice Camus

(Illustrateur)

Note moyenne 
Théophile Gautier - La tauromachie.
Théophile Gautier, qui aimait le Midi pour son ciel, ses paysages qui contiennent si peu de vert, ses terrains cuits et ses routes poudreuses, ne pouvait... Lire la suite
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Résumé

Théophile Gautier, qui aimait le Midi pour son ciel, ses paysages qui contiennent si peu de vert, ses terrains cuits et ses routes poudreuses, ne pouvait qu’aimer la corrida même si celle-ci était plus féroce qu’aujourd’hui et les ballets des toreros moins bien réglés. S’il avait des lacunes en la matière, sa passion, son intelligence et sa sensibilité, captivées par le spectacle taurin, lui permettaient de pallier ses manques et de ravir la majorité de ses lecteurs.
Il est d’une extrême précision dans le détail et sait injecter de la vie et de la couleur à des explications techniques dont l’aridité pourrait lasser l’attention. Nombre de ces observations restent toujours d’actualité. Nous sommes en présence d’un texte d’un immense intérêt qui restitue ce que fut la corrida au siècle dernier tout en laissant présager ce qu’elle allait devenir. Ce texte est rendu encore plus passionnant par les commentaires qu’en font deux éminents aficionados : Roger Dumont et Marc Thorel.

Caractéristiques

  • Date de parution
    02/09/2012
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-35068-269-3
  • EAN
    9782350682693
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    1 pages
  • Poids
    0.009 Kg
  • Dimensions
    14,5 cm × 21,0 cm × 0,1 cm

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À propos de l'auteur

Théophile Gautier

Biographie de Théophile Gautier

Né à Tarbes le 30 août 1811, Théophile Gautier était issu d’une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint rapidement s’établir à Paris. Il se destinait initialement à une carrière de peintre, mais, le 27 juin 1829, il fit une rencontre décisive, celle de Victor Hugo, qui lui donna aussitôt le goût de la littérature. Fidèle à Hugo, Gautier assista avec éclat et enthousiasme à la première de son drame Hernani, le 25 février 1830.
Lors de cette soirée mouvementée, restée dans l’histoire littéraire sous le nom de « bataille d’Hernani », il se rangea du côté de la troupe romantique qui défendit Hugo contre les tenants du classicisme, notons, pour la petite histoire, que le gilet rouge flamboyant qu’il arborait ce soir-là fit scandale et resta célèbre. Gautier se déclara toujours fidèle aux choix esthétiques qu’il avait faits en 1830 et, d’une certaine manière, même si son oeuvre évolua vers une esthétique formaliste, il resta, en son âme, romantique jusqu’à la fin (ce dont témoigne son Histoire du romantisme).
Vers la fin de l’année 1830, Gautier commença à participer aux rencontres du « petit cénacle », groupe d’artistes et d’écrivains qui se réunissait dans l’atelier du sculpteur Jehan Duseigneur. Là, il se lia d’amitié avec Nerval, Pétrus Borel, Alphonse Brot, Philotée O’Neddy et Joseph Bouchardy. Il menait à cette époque une joyeuse vie de bohème. C’est le 4 mai 1831 que le Cabinet de lecture publia la Cafetière, son premier conte fantastique.
Dès lors, son talent dans cette veine très en vogue ne devait cesser de s’affirmer avec des textes comme Arria Marcella (1852), le Roman de la momie (1858) ou Spirite (1866). Parallèlement à ses poèmes, Gautier publia de nombreux textes de prose, comme les Jeunes-France, romans goguenards (1883) - recueil de nouvelles souvent parodiques - ou le roman Mademoiselle de Maupin (1835), qu’il fit précéder d’une préface provocante et scandaleuse, où il affirmait ses principes esthétiques.
En 1836, Gautier édita son premier article dans la Presse, le nouveau journal d’Émile de Girardin, pour lequel il travailla jusqu’en 1855, puis il se consacra au Moniteur universel jusqu’en 1868. Gautier écrivit quelque mille deux cents articles, tout en se plaignant du joug que lui imposait la presse quotidienne - son seul véritable gagne-pain qui était aussi, selon lui, un obstacle matériel à la réalisation d’une oeuvre littéraire.
Malgré ses difficultés matérielles, Théophile Gautier devint un poète presque officiel à la fin de sa carrière, sous l’Empire ; en 1868, il fut nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde. À sa mort, survenue le 23 octobre 1872, Victor Hugo et Mallarmé témoignèrent de l’importance de cet écrivain par deux poèmes qui furent réunis sous le titre de Tombeau de Théophile Gautier (1873). Patrice Camus, né en 1956 à Jonzac (Charente).
Après un bref passage aux Beaux-Arts de Bordeaux où il étudie le dessin avec Maître Charazac, l’artiste installe son atelier dans les landes girondines, du côté de Bazas. Il expose dans de nombreuses galeries en France et à l’étranger notamment en Allemagne. Demi-finaliste du Grand Prix de Peinture de l’Académie des Beaux-Arts de Paris, Prix de Peinture du salon de l’Ecole Française, son travail rayonne d’enthousiasme et de diversité.
«Encre noire sur fond blanc pour figurer, par delà l’évolution du sens et du geste dans l’art de la Tauromachie, cette rencontre et ce combat immémorial livré entre l’homme et le taureau. Le trait joue avec le temps, le révèle et l’efface, pour amener cette présence et cette représentation entre les lignes. Figuration humaine et animale entre les mots.»

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