En cours de chargement...
Fin des années 1970. 48 heures à San Salvador, en pleine guerre civile. Une femme de ménage part à la recherche d'un jeune couple disparu et croise sur son chemin une vieille connaissance, ancien catcheur devenu flic et tortionnaire. Dans la ville et à sang, elle va être confrontée aux détentions brutales, aux émeutes, à l'effroi, et croiser un regard familier et chéri...
Avec une vertigineuse précision, Horacio Castellanos Moya décrit les mécanismes d'une horreur qui gangrène tout et tous.
Portrait d'une société dévastée par la haine et la peur, son livre pousse très loin l'exploration du mal et suit le fil d'une tragédie où le pire est toujours sûr.
Envoûtante et remarquablement sobre, l'écriture résonne aussi comme un dernier témoignage d'humanité au cour du chaos.
La servante et le catcheur
La guerre civile, au Salvador, fin des années 70.
Une immersion de 48h dans le quotidien des gens ordinaires : les flics, les militaires, les civils, les révolutionnaires.
Une peinture politique violente et viscérale de ce pays en proie à la plus sombre des tragédies. Où la peur colle aux entrailles et le sang aux mains.
La servante et le catcheur (deux alter-ego aux carrures de héros maudits) est de ces romans incarnés qui en disent très long sur l’histoire et sur les hommes.
Suffocant !