Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" [...] Si on veut bien considérer le Journal comme une sorte de coquille dans laquelle Anaïs Nin rassemble les jours comme ils passent, les romans...
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Résumé
" [...] Si on veut bien considérer le Journal comme une sorte de coquille dans laquelle Anaïs Nin rassemble les jours comme ils passent, les romans qu'elle en tire peuvent apparaître comme une spirale de temps et d'espace sous une forme plus littéraire, moins spontanée, mais plus signifiante. Elle a donc voulu reprendre le fil d'Ariane pour aller jusqu'au fond du labyrinthe intérieur et affronter le Minotaure. Sachant qu'elle en est au dernier volet des cités intérieures, en même temps que sa vie a franchi un tournant décisif, elle veut faire le point. Elle avait jusqu'alors craint de s'aventurer dans les labyrinthes de son passé, elle avait " peur de rencontrer le Minotaure et de se faire dévorer ", mais avec le séjour à Golconda, elle a trouvé les forces qui lui permettent de le regarder en face. Il ressemble à quelqu'un qu'elle connaît, ce n'est pas un monstre, c'est un reflet, le reflet d'une femme démasquée, Lillian en personne, cette partie d'elle-même qu'elle avait jusqu'à présent ignorée, qu'elle rencontre enfin, et qui, en fait, avait dicté sa vie [...].
Née à Paris en 1903, Anaïs Nin est morte à Los Angeles en janvier 1977. Toute son œuvre est publiée chez Stock. La séduction du Minotaure est le cinquième et dernier volume du cycle des Cités intérieures.