Stephanie, je suis bien navré que vous trouviez cet album bâclé. Le mot est fort.
Vous auriez pu tourner votre avis sous forme de question, je ne sais pas moi, en vous interrogeant sur le fait qu'une bd sans cerné noir vous déroutait.
Pour vous répondre, la perfection ne m'intéresse vraiment pas. Oui j'aurais pu "m'appliquer", si le mot "appliquer" désigne pour vous un travail artisanal et besogneux. Mais ce n'est pas dans un dessin léché et 'parfait' que vous trouverez de la sensibilité.
Le sujet de 'La Promise' se prêtait particulièrement à une approche tournée vers la délicatesse.
J'ai
soigné mes cadrages, mes compositions, le découpage lui même a concentré une énorme partie de l'énergie que j'ai mis à réaliser cette BD. Vous ne l'avez pas vu, et c'est bien regrettable.
J'imagine également qu'à force de voir des mises en couleurs numériques homogènes qui remplissent bien les formes "sans dépasser", bien des lecteurs ne supportent plus de voir de la couleur directe qui bave.
Et pourquoi pas ? Qui a dit que la bande dessinée devait être comme ci ou comme ça ?
Quels sont ces codes qui régissent tout ? Par qui ont ils été imposés ?
Faut il s'y plier pour plaire à un public moutonnier et docile ? Non, surement pas.
C'est parce que je respecte l'intelligence des lecteurs que je fais ces choix graphiques.
Merci à ceux qui le comprennent.
Question de style
Stephanie, je suis bien navré que vous trouviez cet album bâclé. Le mot est fort.
Vous auriez pu tourner votre avis sous forme de question, je ne sais pas moi, en vous interrogeant sur le fait qu'une bd sans cerné noir vous déroutait.
Pour vous répondre, la perfection ne m'intéresse vraiment pas. Oui j'aurais pu "m'appliquer", si le mot "appliquer" désigne pour vous un travail artisanal et besogneux. Mais ce n'est pas dans un dessin léché et 'parfait' que vous trouverez de la sensibilité.
Le sujet de 'La Promise' se prêtait particulièrement à une approche tournée vers la délicatesse.
J'ai soigné mes cadrages, mes compositions, le découpage lui même a concentré une énorme partie de l'énergie que j'ai mis à réaliser cette BD. Vous ne l'avez pas vu, et c'est bien regrettable.
J'imagine également qu'à force de voir des mises en couleurs numériques homogènes qui remplissent bien les formes "sans dépasser", bien des lecteurs ne supportent plus de voir de la couleur directe qui bave.
Et pourquoi pas ? Qui a dit que la bande dessinée devait être comme ci ou comme ça ?
Quels sont ces codes qui régissent tout ? Par qui ont ils été imposés ?
Faut il s'y plier pour plaire à un public moutonnier et docile ? Non, surement pas.
C'est parce que je respecte l'intelligence des lecteurs que je fais ces choix graphiques.
Merci à ceux qui le comprennent.