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Ex-flic des homicides à Melbourne, Darian Richards a laissé derrière lui un cortège de vies anéanties, de familles en deuil, de réponses impossibles à donner. Epuisé par cette litanie de souffrances, il a pris une retraite solitaire dans le Queensland, loin des villes et de leurs turpitudes. Mais les démons sont partout. Et dans la région, depuis quelques mois, des adolescentes disparaissent sans laisser de traces.
La police locale parle de fugues. C'est en général ce qu'on dit quand on ne retrouve pas les corps, Darian le sait, mais il ne veut plus s'en mêler. Ce n'est plus son histoire. Et pourtant... malgré la promesse qu'il s'est faite de se tenir éloigné des tragédies, l'idée de laisser toutes ces familles sans réponses le hante. Aussi décide-t-il de prendre les choses en main. Mais à sa façon cette fois, sans s'encombrer du protocole.
Il est loin d'imaginer ce qui l'attend. Avec son sens phénoménal de l'intrigue, du suspense et son empathie pour son personnage principal, on comprend aisément que Tony Cavanaugh ait été comparé par une presse unanime à Michael Connelly. La ressemblance a néanmoins ses limites. Richards est beaucoup plus sombre et sans compromis que son alter ego américain, Harry Bosch.
Un diable dans le bush
Après avoir démissionné de la police criminelle de Melbourne, Darian Richards s'est établi dans une petite ville où il compte bien ne pas être dérangé et où il pense qu'il pourra oublier ses démons. Mais, quelques temps plus tard, des jeunes files disparaissent. Les flics du coin, pas franchement des lumières, pensent à des fugues ; Richards, lui, est sûr qu'un tueur en série est à l'oeuvre. Avec l'aide d'une femme flic, qu'il manipule allègrement, il va traquer ce psychopathe et tenter de s'en débarrasser de façon définitive.
A la fois sombre, haletant et parfois drôle, « La Promesse » est un bijou, et Cavanaugh s'affirme comme un des chefs de file du polar anglo-saxon.