Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Paru en feuilleton, entre 1889 et 1890, dans l'Atlantic Monthly, une revue américaine où James avait publié, à vingt-deux ans, son premier texte....
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Résumé
Paru en feuilleton, entre 1889 et 1890, dans l'Atlantic Monthly, une revue américaine où James avait publié, à vingt-deux ans, son premier texte. La Muse Tragique fait triompher l'ironie en s'attachant à décrire toutes les tentations - la politique, l'amour, le succès, que doit vaincre l'artiste représenté ici par un jeune peintre et une comédienne novice (...). Le roman raconte la révolte des Galatée. Nick Dormer abandonne sa jeune veuve et les fastes de la politique pour se retirer dans son atelier de peintre. Miriam " la muse tragique ", à force de " marteler à coups de poing " la porte du talent, finit par l'entendre céder. C'est le triomphe de l'égotisme sur le pouvoir, du démon de l'art sur l'amour. Mais il ne suffit pas d'entrer au couvent pour se croire à l'abri des tentations. Celui qui sacrifie le monde et l'amour doit encore se garder d'un séduisant poison que l'art sécrète pour perdre ses séides : le succès (...). Ce gentleman en rupture de ban, qui traverse le roman en fustigeant l "incurable superstition du faire ", James le convoque tantôt comme double, tantôt comme mauvais génie, dans lequel transparaît la figure du père.