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Une petite ville d'Algérie, pendant la guerre. Le narrateur a huit ans. Il joue, une après-midi de juin, avec ses camarades dans la cour de la minoterie où son père travaille. Le chauffeur de l'usine leur propose de les emmener avec lui pour faire un tour dans la montagne où il leur est pourtant interdit d'aller à cause des événements. Inquiet, le jeune narrateur refuse et les laisse partir. Le soir arrive, ils tardent à revenir.
Une patrouille militaire part à leur recherche. C'est le début d'un drame qui bouleversera l'auteur pour la vie.
Douleur et blancheur d'Alger perdue
Une très belle évocation, tout en nuances, des souvenirs d'enfance du narrateur, marqué à vif par l'assassinant de tous ses camarades de classe dans "la Montagne" algérienne, un jour où ils avaient décidé d'embarquer dans un camion pour jouer en dehors de la ville et rapporter des scarabées...
Culpabilité, douleur, impossibilité de continuer pour celui qui reste à jamais "le rescapé" sont ici évoquées dans une langue évocatrice.
Un très beau récit, poignant, sur l'arrachement aussi de ces pieds-noirs, la douleur de ces vies en pointillés.