Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'assassinat du préfet Erignac a déclenché en Fronce une compagne anti-corse qui a bien souvent pris la forme d'un racisme distillé par la nomenklatura...
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L'assassinat du préfet Erignac a déclenché en Fronce une compagne anti-corse qui a bien souvent pris la forme d'un racisme distillé par la nomenklatura française. Hommes politiques, écrivains, journalistes y sont allés de leur petite plume pour salir ce peuple soudain désigné comme " préfetticide ", fraudeur, parasite, etc. Durant l'enquête menée par les services de l'anti-terrorisme, des milliers de Corses ont été entendus ou arrêtés, Plusieurs ont été abusivement incarcérés. Puis le préfet de la Corse, Bernard Bonnet, s'est retrouvé en prison après avoir été désigné comme l'instigateur d'opérations clandestines visant à détruire des paillotes et à déstabiliser la situation insulaire.
Gabriel Xavier Culioli s'en prend ici à tous les anti-corses, ou premier rang desquels se trouvent les nationaux-républicains qui, du ministre Chevènement à Michel Charasse en passant par Marie-France Garaud, accusent la Corse de tous les péchés de France et de Navarre. Dans un style pamphlétaire, il reprend un par un les griefs qui sont faits à la Corse et y répond souvent de façon vive.
Le livre se termine par une soixantaine de chansons écrites à la manière des chansonniers. Toutes ont trait à l'incendie des paillotes, au dérapage d'un préfet Béret et à la politique insulaire.