Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Jusqu'à nos jours, le marquis de Sade (1740/1814) est victime de sa légende : on confond sa personne avec ses personnages et lui attribue les atrocités...
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Jusqu'à nos jours, le marquis de Sade (1740/1814) est victime de sa légende : on confond sa personne avec ses personnages et lui attribue les atrocités qu'il a imaginées. Imaginées pour la plupart du temps en prison ou à l'asile, car il a passé trente années de sa vie derrière les barreaux. De son vivant, il dut se défendre contre les accusations calomnieuses qui firent de lui un criminel : " Oui, je suis un libertin, je l'avoue, j'ai conçu tout ce qu'on peut concevoir dans ce genre-là, mais je n'ai sûrement pas fait tout ce que j'ai conçu et je ne le ferai sûrement jamais. Je suis un libertin, mais je ne suis pas un criminel ni un meurtrier. " Quant à l'histoire tragique de La marquise de Gange, elle est " conçue " d'après l'une des " causes célèbres " du temps de Louis XIV : la vie et l'infortune de la " Belle Provençale ", victime de sa beauté et de sa richesse. Il s'agit du dernier roman de Sade ; ce n'est pas le plus sulfureux, mais c'est le mieux écrit.